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Grand Stade de l'OL : accord financier imminent

Les grues du stade des Lumières sont suspendues à un accord financier qui devrait être précisé dans les jours qui viennent. Sept à huit banques devraient apporter 150 millions de prêts, garantis "personnellement" par les deux principaux actionnaires, Jean-Michel Aulas et Jérôme Seydoux. Pendant ce temps, inusable, Etienne Tête a déposé un nouveau recours ce vendredi.

Le chantier du Grand Stade marque une pause. Les opérations de terrassement terminées, le gros oeuvre attend toujours que soit bouclé le tour de table financier, et que les banques mettent au pot. Le P-dg d'OL Groupe, Jean-Michel Aulas, avait promis que tous les paraphes seraient réunis avant la fin du 1er trimestre. Le 28 mars dernier, Gérard Collomb, sur le ton de la confidence, avait laissé entendre que l'événement était imminent, à l'occasion du conseil communautaire du Grand Lyon. Avril est arrivé, et l'accord n'est toujours pas finalisé.

7 à 8 banques

"C'est une question de jours", nous a glissé confiant Gilbert Giorgi (à gauche de Jean-Michel Aulas sur la photo ci-dessus), président de la Foncière du Montout, ce vendredi soir. D'après lui, 7 à 8 banques signeraient, pour un prêt total de 150 millions d'euros. "Certaines accompagnent l'OL depuis longtemps", a précisé Olivier Blanc, directeur général adjoint d'OL Groupe. Jean-Michel Aulas a cependant dû suer pour arracher leurs signatures : Jérôme Seydoux, président des cinémas Pathé, et lui ont dû apporter leur garantie personnelle.

Les banques ont aussi obtenu une hausse des fonds propres, à 250 millions d'euros : 80 millions de prêt obligataire amené par Vinci (et dont la moitié est garantie par le Département), 20 millions de prêt obligataire venu d'un autre acteur, et 150 millions provenant des actionnaires d'OL Groupe. Seuls Aulas et Seydoux seront-ils mis à contribution ? "C'est l'OL Groupe et les principaux actionnaires qui sont parties prenantes", affirme Olivier Blanc, évasif. "Aulas n'est pas aussi riche que ça", s'étonne Etienne Tête. D'aucuns évoquent l'intervention de la Caisse des dépôts et consignations ou un financeur venu du Golfe...

Les recours courent toujours

Le naming du stade ne devrait être connu qu'à la rentrée de septembre, quand seront précisées les recettes d'exploitation. "Il y a moins d'urgence, il faut prendre les choses dans l'ordre", explique Olivier Blanc. "Des annonces ne seront faites que quand le béton commencera à couler", abonde Gilbert Giorgi. Or cette étape reste suspendue à l'accord des banques.

S'il survenait dans la semaine à venir, d'ici à la fin avril pourrait commencé à être installée la base vie, autrement dit les infrastructures nécessaires pour accueillir ce gros chantier. "Il y aura bientôt 500 personnes qui travailleront ici. Il faut des sanitaires, un réfectoire, tirer les réseaux puis installer les appareils pour couler le béton", explique Gilbert Giorgi. "A partir de cet été, on devrait commencer à voir quelque chose d'impressionnant depuis la rocade", promet-il. Etienne Tête n'est pas aussi confiant en l'avancée du chantier, lui qui a encore déposé ce vendredi un nouveau recours sur le prix de rachat des terrains. Selon lui, la justice devrait bientôt rendre sa décision sur les recours précédents ayant trait aux accès nord, sud et à l'échangeur. Et là aussi, ce serait imminent...

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