Revenus à Lyon après examen au Conseil d'État, les recours des opposants au Grand Stade de l'OL ont de nouveau été écartés par la cour administrative d'appel.
Après plusieurs recours devant le tribunal administratif, la cour administrative d'appel et le Conseil d'État, les opposants au Grand Stade devenu Parc OL ont de nouveau vu leurs demandes rejetées par la cour administrative de Lyon. Plusieurs associations et habitants de Décines-Charpieu et Meyzieu contestaient notamment l'extension de la ligne de tramway T3, l'utilité publique de l'accès nord échangeur 7 de la rocade est, la constitution du dossier d'étude d'impact et le déroulement de l'enquête publique.
Atteintes à la propriété privée et coût non excessifs
Parmi ses arguments pour rejeter ce deuxième appel, la cour administrative d'appel relève que "l'opération de réalisation du programme comportant la construction du Grand Stade vise au rayonnement international de l'agglomération lyonnaise, à répondre à ses ambitions européennes, à promouvoir le développement de l'Est lyonnais et au renforcement du développement futur du club de l'Olympique Lyonnais et enfin à répondre aux enjeux de modernisation des stades sur le territoire national, en vue d'accueillir de grandes compétitions européennes ou mondiales (...)".
Outre différents points de droit, elle note ainsi : "L'opération d'aménagement de l'échangeur n° 7 (...), permettant d'assurer la desserte du site par les véhicules particuliers, les navettes bus mises en place les soirs d'événements sportifs et les services de secours, elle autorisera aussi un accès meilleur et plus sûr, dont bénéficieront tant les spectateurs que l'exploitant du site, alors qu'il ressort également des pièces du dossier que les voies d'accès existantes au site du futur Grand Stade à Décines-Charpieu étaient insuffisantes pour acheminer les 58 000 spectateurs potentiels attendus." Dès lors, selon la cour, "les atteintes à la propriété privée que comporte le projet, et son coût économique, ne sont dès lors pas excessifs eu égard à l'importance de l'opération et à l'intérêt qu'elle présente".
Cinq recours d'opposants ont donc été rejetés, le sixième dossier ayant fait l'objet d'un désistement. Le Progrès relève par ailleurs qu'il reste un volet de l'affaire à traiter par la justice, celui du prix des terrains. Le tribunal administratif devrait rendre son jugement prochainement.
'le fric gagne toujours à la fin'... Il serait temps de passer à un système post-monétaire avant que la nature toute entière soit bétonnée au nom du 'progrès' et de 'l'intérêt économique'.