David Kimelfeld demande à Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon, la création d'un groupe de travail transpartisan sur la gratuité des transports en commun.
A l'heure où le contexte économique fait grimper les prix à la hausse, le groupe les progressistes et républicains de la Métropole de Lyon demande la création d'un groupe de travail transpartisan sur la gratuité des transports en commun.
Conscient que "la gratuité a un coût", l'ancien président de la Métropole de Lyon, David Kimelfeld pense qu'il "est nécessaire de prendre en compte cette option", en prenant l'exemple de Montpellier qui expérimente la gratuité totale de ses transports. Le but ? Augmenter le pouvoir d'achat des Lyonnais et réduire l'usage de la voiture dans l'agglomération.
L'usage du vélo pas suffisant
Sur 1,4 million d'habitants de la Métropole de Lyon, seule une "minorité" utilise les mobilités actives, notamment le vélo, alors que les TCL enregistrent jusqu'à 90 % de fréquentation en 2022. L'homme politique propose alors de créer un groupe de "travail transpartisan", au sein du conseil métropolitain, composé de professionnels et d'usagers sur la tarification des transports en commun.
"La gratuité est une éventualité qui doit être étudiée en toute transparence et en dehors de toute posture partisane",
David Kimelfeld, président du groupe Progressistes et Républicains de la Métropole de Lyon
Transports en commun : et si on interrogeait la gratuité#TCL pic.twitter.com/cA7YmkmKox
— David Kimelfeld (@DavidKimelfeld) December 8, 2022
La gratuité des TC de SYTRAL Mobilité ?
Peut-être dans le metaverse, cela pourrait être une excellente idée. Dans le monde réel, avec les investissements que cela suppose, je doute de la faisabilité.
Une bonne occasion pour revoir le système des TC dans sa globalité, avec des bus + petits et moins couteux pour les horaires où il y a peu de monde, qui fonctionnent avec autre chose que du pétrole.
Nos déchets servent déjà des intérêts privés (SUEZ) avec les déchets ménagers (dans les nouveaux box marrons) qui vont faire du biogaz.
Cette collecte devrait déjà être généralisée depuis longtemps, mais ça traîne...
Ce n'est pas forcément une bonne idée, puisque ça revient :
à augmenter assez considérablement le nombre de bus (les grands + les petits),
à devoir agrandir les dépôts pour les garer et les entretenir,
et à n'en utiliser qu'une faible partie sur une journée (les petits étant au dépôt aux heures de pointe, les grands aux heures creuses)
Le différentiel de consommation énergétique (et de cout d'usage dans le monde monétaire dans lequel nous vivons encore) entre les grands et les petit bus n'est pas tel qu'il puisse compenser le gaspillage que représenterait ce double parc.
Mais ces "petits bus" sont déjà en fonction dans le centre de la ville et ne posent aucun problème de gestion.
Faire se déplacer un gros bus aux 8/10ème vide, ça représente une usure du matériel et une consommation de pétrole largement plus importante que les "petits bus".
Et si les bus sont tous utilisés, je ne vois pas où est le "gaspillage".
?
Pour ce qui est des lieux de stockage, la métropole est déjà en train de récupérer les anciennes usines Fagor (une célèbre marque "coopérative" qui n'a pas fait mieux que les vilains capitalistes ! 😀 ) pour augmenter ses capacités d'hébergement de bus.
Sans oublier que beaucoup de lyonnais prendraient leur vélo s'il n'y avait plus le danger des voitures en ville.
C'est une véritable évolution qui doit se mettre en place, pas des sparadraps sur le Titanic.
David Kimelfeld va suivre les conseils d'Abo !
😀
Probablement pas.
Ils vont faire une réunion entre eux (pas de public citoyen) et puis à la fin déclareront :
"non, finalement ce n'est pas possible !" et ainsi l'idée sera enterrée pendant très longtemps parce que chaque fois que quelqu'un ressortira cette idée pourtant intéressante pour lutter contre la pollution des voitures individuelles, ils diront "souvenez-vous on a déjà étudié l'idée et c'était une mauvaise idée".
Pendant ce temps le gouvernement finance le "pétrole pour tous" (les automobilistes) avec des dizaines et des dizaines de milliards.
Dans la METROPOLE le problème n'est pas la gratuite.
Le problème est le manque d'investissement,
En 1er pour augmenter les fréquences des MEROS, TRAMS, et Bus,
En second une meilleure desserte de tous les lieux de la METROPOLE
En 3em avoir des temps de trajet aussi performant qu'un déplacement en l'automobile.
Lorsque ces conditions seront réunie on pourra parler de gratuite.
Mais le manque d'investissements n'est pas dépendant du billet payant. On peut le croire à cause des "revenus" mais ces sommes à investir représentent des milliards et c'est sans commune mesure avec ce que rapporte les billets au final.
Ces milliards sont à trouver dans le fait qu'il y ait moins de gens stressés qui tombent malade, dans le fait qu'il y ait moins de pollution, etc, autrement dit dans les budgets de santé.
Or le budget de santé est du ressort de l'Etat et de la CQ. Pas de la métropole.
Bizarre de chercher de l'argent "non dépensé" dans la santé qui irait alimenter le budget transports en commun en accès libre ?
Oui, ce n'est pas dans le "logiciel" actuel, parce que "moins dépenser dans le secteur de la santé, c'est faire du chômage dans ce secteur". Ô merveille des systèmes monétaires où on est toujours coincés et poussés à faire des choses illogiques, pas intelligentes.
Rien n'est gratuit !!!!!! La classe moyenne en a déjà marre de payer pour les aides en tout genre de certains donc STOP !!!!! Faites payer le juste prix à tout le monde !!!!
La classe moyenne bénéficierait de ces transports en commun gratuits donc STOP a la démagogie de parler des "vaches à lait".
Le grand déclassement est lié aux multi-millionnaires qui font en sorte de ne pas payer leurs impôts là où ils font du chiffre d'affaires, et à un gouvernement qui privilégie les privilégiés.
Mais il n'y a rien à attendre de serein en restant dans un monde de fric.