Grégory Doucet, le maire écologiste de Lyon soutient la victoire du candidat de gauche à la présidentielle au Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva.
Au Brésil, la gauche a remporté de justesse l'élection présidentielle dimanche soir 30 octobre. Avec 50,84 % des voix, Luiz Inacio Lula Da Silva, plus communément appelé Lula, bat son rival et président sortant d'extrême droite, Jair Bolsonaro. Lula entame son troisième mandat à la tête du Brésil, 12 ans après avoir quitté le pouvoir (2003-2010).
Félicité par une large partie de la communauté internationale, Lula aussi reçu les encouragements du maire écologiste de Lyon, Grégory Doucet. Ce dernier a applaudi cette victoire "pour les plus pauvres" dans un tweet publié le lundi 31 octobre. Les écologistes en général soutenaient Lula face au président sortant d'extrême-droite Jair Bolsonaro, qui a soutenu une politique de déforestation de l'Amazonie, la plus vaste forêt au monde qui couvre une large partie du Brésil.
C'est une victoire pour les plus pauvres, contre un projet de haine, une victoire pour le #Brésil, une victoire pour la planète.
Félicitations @LulaOficial 🇧🇷#LulaPresidente2022 pic.twitter.com/kCep3kyJjP
— Grégory Doucet (@Gregorydoucet) October 31, 2022
Un pays divisé
Le pays le plus peuplé d'Amérique latine change donc à nouveau d'air politique, après quatre ans sous le mandat du président d'extrême droite. Lula n'est cependant pas accueilli comme un héros par tous les Brésiliens. Le nouveau président élu, du Parti des travailleurs, est connu pour des faits de corruption. L'histoire remonte à 2014. Dans l'affaire du "Lava Jato", Lula est soupçonné de corruption passive et de blanchiment d'argent pour avoir reçu des pots-de-vin dans l'attribution de certains marchés publics, autour de la société pétrolière publique Pétrobas. En 2017, c'est la première fois dans l'histoire du pays lusophone, qu'un ancien président est donc condamné par la justice à neuf ans de prison. Mais en 2021, la Cour suprême du Brésil relaxe l'ancien ouvrier métallurgiste et annule toutes ses peines. Le scandale est toutefois revenu au centre des débats lors de la campagne présidentielle et a contribué à cliver encore plus un pays déjà très violent et inégalitaire.
En voila un qui se pernd pour un super élu !
1981 le peuple de gauche français y a cru !
1983 avec la mort de Bérégovoy il a compris.
Pour être précis c'était le 1er mai 1993 soit près de 12 ans après l'élection de 1981
Le pauv' Galapiat, il a confondu avec le revirement économique parce que Mitterrand s'est aperçu que le monde était dirigé par des mécaniques monétaires et non par "c'est la faute aux patrons" ou "c'est la faute aux fainéants"...