La Ville de Lyon a signé une convention de coopération avec Turin, dans laquelle ne figure aucune mention de la liaison ferroviaire entre les deux villes. L'opposition dénonce "un oubli colossal".
C'est une délibération anodine qui a suscité des échanges animés ce jeudi 11 mai en conseil municipal de Lyon. Les élus étaient invités à approuver la signature d'une convention liant les Ville et Métropole de Lyon aux Ville et Métropole de Turin. Un accord pour "renforcer les relations entre les deux villes" sur des thématiques diverses et variées, lutte contre le dérèglement climatique, coopération culturelle, économique et touristique.
"Il n'y aurait entre Lyon et Turin qu'un tunnel"
"Il y a dans ce texte un oubli colossal. Tellement colossal qu'on ne voit que lui, a lancé David Kimelfeld, président du groupe Progressistes et Républicains. Et d'ajouter : On imagine les contorsions acrobatiques qu’il a fallu accomplir pour rédiger un accord de coopération entre Lyon et Turin… sans citer la liaison ferroviaire Lyon- Turin." Une absence que n'a pas manqué non plus de relevé Béatrice de Montille du groupe "Droite, centre et indépendants", assurant que "les Italiens, gouvernement et régions y sont favorables et attachés".
"Faire croire que l'on pourrait arrêter le chantier c'est prendre les gens pour des imbéciles", a ajouté David Kimelfeld, rappelant notamment qu'environ 20 % du tunnel a déjà été creusé. Le maire, Grégory Doucet a son de côté assuré qu'il était toujours "fermement opposé" au projet, qu'il considère comme "une aberration écologique". "Il n'y aurait entre Lyon et Turin qu'un tunnel", a ainsi ironisé l'édile, ajoutant : "Lors de mon déplacement à Turin, nous avons parlé tunnel, pour acter que nous n'étions pas d'accord. Dans un accord de coopération, il est normal qu'il ne figure pas de désaccord."
Grégory Doucet estime de son côté que de "très nombreux élus italiens sont farouchement opposés" à la liaison ferroviaire et questionne notamment l'utilité d'un tel projet alors que, selon l'édile, seuls "30 trains" empruntent le tunnel ferroviaire de Modane chaque jour, contre environ 150 en 1998 selon un rapport du conseil général des ponts et chaussées.
Les représentants du BTP (les LR et David Kimelfeld entre autres) veulent faire croire que "il ne faut pas arrêter un projet construit à 20%."
Pour éviter 80% de dépenses inutiles, c'est urgent d'arrêter ce "projet".
Le pire c'est qu'ils parlent de ferroutage alors qu'en France ils ne font absolument pas du tout avancer les choses sur ce sujet du ferroutage (voire, ils l'enterrent),
et que c'est pour gagner 20 minutes sur le trajet aux passagers.
L'ancien monde continue à détruire encore et encore, le tout au non du "progrès".
A l'image du deuxième stade de la métropole, à Décines. Un gaspillage de ressources qui devait "faire de l'OL un grand groupe européen". (blabla bombage de torse)
Il a dans les faits tout détruit, jusqu'aux résultats du club.
(blabla bombage de torse). Vite sortir le vélo épave de Notre Future. fr !
Cette équipe est une catastrophe pour Lyon, à croire que leur priorité est le déclassement de Lyon.