Les contours en sont encore flous, mais le parlement européen souhaite mettre sur pied un grand plan vélo pour permettre de produire des deux roues "Made in Europe" en s’appuyant sur des territoires leaders en la matière. De quoi faire briller les yeux de Lyon, que Grégory Doucet rêve en futur capitale européenne du vélo grâce au soutien de l’Europe.
Lyon pourra-t-elle se targuer d’estampiller un vélo "Made in Lyon" d’ici quelques années ? Le maire de la ville Grégory Doucet se plaît en tout cas à l’imaginer. Mercredi 29 juin, en marge du sommet européen sur les transports, "Connecting Europe Days", qui se déroule à Lyon pour faciliter la connexion entre les réseaux routiers, ferroviaires, fluviaux et les aéroports des pays membres, la députée européenne écologiste Karima Delli en a profité pour dévoiler les ambitions du parlement européen sur un mode de transport décarboné, le vélo.
Une grande politique européenne du vélo
Dans les prochaines semaines, la commission tourisme et transport qu’elle préside va lancer "une grande consultation sur une stratégie européenne du vélo". Aux côtés de Grégory Doucet et Bruno Bernard, le président de la Métropole de Lyon, l’élue se réjouissait de pouvoir parler de la "première grande politique de stratégie industrielle du vélo. Il ne sera plus considéré comme un loisir, mais comme un mode de transport à part entière pour réconcilier l’urbain et le rural, notamment avec le vélo électrique".
"Il est important que l’Europe reconnaisse que le vélo est une alternative au déplacement thermique", Bruno Bernard, Président de la Métropole de Lyon
En tenant un calendrier serré qui doit conduire à l’adoption d’une résolution dès le mois de septembre par le parlement européen, puis l’élaboration de textes pour 2023, Karima Delli souhaite que l’Europe avance vite sur ce dossier. Son enjeu majeur sera notamment de relocaliser en Europe l’industrie du vélo, pour que demain les vélos vendus sur le territoire de l’Union européenne soient "Made in Europe". "Aujourd’hui, nous sommes trop dépendants des importations de pièces alors que près de 20 millions de vélos sont vendus chaque année en Europe", déplore l’eurodéputée qui estime qu’une réindustrialisation de la filière sur le continent permettrait également de créer "1 million d’emplois verts".
Lyon, future ville pilote
Pour développer cette stratégie, l’élue française souhaite accompagner financièrement et s’appuyer sur des territoires "pilotes", comme Lyon qui "au niveau européen est le symbole d’un territoire qui sait faire sa transition écologique". De quoi faire briller les yeux de Grégory Doucet, qui rêve déjà Lyon en "une des capitales du vélo en Europe", alors que depuis qu'il est arrivé à la tête de la ville, lui et ses équipes s’attachent à développer ce qu’ils présentent comme un "système vélo". Autrement dit un écosystème qui permettrait au vélo de devenir un rouage essentiel de la Capitale des Gaules, avec un vrai réseau cyclable sécurisé, des réparateurs, des lieux de stationnements, un système de livraison carg des lieux pour apprendre, mais aussi des sites pour assembler et créer.
"Je me réjouirais que l’on puisse labéliser un vélo lyonnais, qui pourrait être totalement assemblé ici", Grégory Doucet, maire de Lyon
Pour le moment les aides que pourraient attribuer l’Europe pour développer ce grand plan vélo sont encore inconnues et de nombreuses étapes restent à passer, mais le président de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard, "attend maintenant des millions", notamment pour accélérer la construction des Voies Lyonnaises. Le maire de Lyon, lui, y voit là l’opportunité de créer un vélo 100% lyonnais, "je me réjouirais que l’on puisse labéliser un vélo lyonnais, qui pourrait être totalement assemblé ici", confiait-il aux deux élus écologistes.
À l’heure où assembler un vélo en France prendrait selon lui entre 300 à 400 jours, "ce qui fragilise toute la filière", l’idée de pouvoir contribuer à la création et à l’assemblage de vélos semble aussi séduire le président de la Métropole de Lyon, qui inaugurait ce jeudi à Villeurbanne une Manufacture des vélos de 8 000 m2. Toutefois, plutôt qu’un vélo 100% lyonnais, Bruno Bernard insiste sur l’importance de participer à la création de vélos "Made in Europe", "ce qui est important c’est que l’on trouve toutes les pièces partout en Europe".
Alors que l'Ancien monde étrillent les écologistes, ils déroulent leurs plans tranquillement. Aux Lyonnais, les fruits de l'économie de la transition écologique !
En 2022, il reste des bavards écologistes fiers de leur anonymat visiblement !
Ça serait bien que les pistes cyclables ne soit pas construites à contre-sens ou sur les voies de bus.... Parce que sinon, les verts vont pas faire long feu. En plus, ils devront investir dans la police pour gérer la circulation ce qui est malheureusement incompatible avec leur ADN politique.
"les verts (ne) vont pas faire long feu". On ne peut mieux dire !
Les duettistes à l'apêritif ! GD voulait déjà être le maire des piétons. En fait il est le maire de ce qu'il peut !
Cela serait bien qu'il demande aussi l'avis de ceux qui l'on élu. Parce que là, il est bien parti pour faire de Lyon la capitale de la connerie.
L'important pour ces nélues.es c'est l'intitulé et l'image de la fonction: maire, président.e !
"""Il est important que l’Europe reconnaisse que le vélo est une alternative au déplacement thermique","" (vélos électriques, trottinettes inclus), mais aussi que l'eau ça mouille, le feu ça brule !!rappelez nous les confortables indemnités que perçoit l'auteur de cette étonnante déclaration, Surtout commencez par faire de véritables pistes cyclables, (je conseille l'Allemagne qui ne se contente pas d'un coup de peinture) , réservant la parie gravillonnée aux cyclos, absolument pas séparée de la voie de circulation.
C'est une très belle intention, il a juste 20 années de retard sur Grenoble
.. et à peine un siècle sur Saint Etienne