Suite aux propos de Richard Delauzun, secrétaire de la CGT à la Ville de Lyon, concernant le nouveau préavis de grève dans les écoles primaires déposé pour le mois de juin, l'intersyndicale CFTC-Unsa et Sud, qui en est l'auteur, réagit.
Alors que l'intersyndicale CFTC-Unsa et Sud a déposé un préavis de grève dans les écoles pour juin, Richard Delauzun, délégué CGT à la Ville de Lyon évoquait dans Lyon Capitale "une surenchère". Il décelait sous ce préavis une tentative électoraliste de la part des autres syndicats. L'intersyndicale a, en effet, choisi de déposer un préavis de grève pour les 24, 25, 27 et 28 juin en plus de la grève prévue pour septembre par la CGT. Cette dernière n'a pas manqué de voir cela comme une volonté des autres syndicats “de faire cavalier seul plutôt que de se ranger derrière la CGT”.
L'intersyndicale s'offusque
“Ce n'est pas du tout pour les élections que nous avons déposé ce préavis, mais parce que la situation nécessite d'être connue d'urgence”, réagit Mme Vincent, de l'intersyndicale. Cette dernière estime que l'année a été très difficile pour les agents, et les dernières semaines le seront également. Selon elle, il est donc nécessaire d'alerter immédiatement. L'intersyndicale estime que suffisamment de temps a été laissé à la Ville de Lyon et qu'on “ne peut pas leur laisser deux mois de plus”.
Des points d'entente avec la CGT
Cependant, la CGT et l'intersyndicale s'accordent pour dire que la Ville de Lyon ne joue pas le jeu. En effet, Mme Vincent estime que “l'Administration ne met pas de moyens à disposition pour améliorer les choses”. Ce que Richard Delauzun confirme. L'intersyndicale et la CGT dénoncent ainsi tous deux une situation catastrophique, qu'ils souhaitent améliorer d'urgence.