C’est une fin de mobilisation en demi-teinte pour les seize salariés et intermittents des ateliers de construction des décors de l'Opéra de Lyon. À l’issue d’une nouvelle demi-journée de grève, la direction ne cède que sur une partie de leurs demandes.
Le bras de fer entre l’Opéra et ses salariés a commencé le 12 juillet. Au départ, "on demandait le rattrapage de l’inflation donc presque 6 % d’augmentation", explique Charlotte Goupille-Lepret, régisseuse de production et déléguée syndicale SYNPTAC-CGT. Les employés ont par la suite baissé leurs exigences, demandant 3,5 % d’augmentation, pour tout le monde.
Mercredi 19 juillet, lors d’une nouvelle demi-journée de grève, la direction de l’Opéra est revenue avec une contre-proposition. Elle a consenti à une revalorisation des salaires de 3,5 %, mais uniquement pour les salaires égaux ou inférieurs à 2 700 euros brut. Les salaires supérieurs à cette limite seront revalorisés entre 2,4 % et 1 % de manière dégressive.
Un compromis accepté par les salariés qui ont décidé de lever leur préavis de grève. Cependant, "cela limite l’impact de la perte, mais on ne peut pas se satisfaire de ça, car malgré tout, on perd tous quand même du pouvoir d’achat", se désole la déléguée syndicale SYNPTAC-CGT, avant d’ajouter : "on compte bien remettre ça sur le tapis l’année prochaine et réussir, année après année à rattraper l’inflation."
Que les khmers arrêtent de cracher dans la soupe du mécénat. "Faut pas jouer les riches quand on n'a pas le sou." J.BREL