Après la journée de grève des enseignants, jeudi 13 janvier, le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer a fait des annonces à la sortie d'une réunion qui a réuni les syndicats, le Premier ministre et le ministre de la Santé tard dans la soirée de jeudi. Tour d'horizon des mesures annoncées.
Dans le cortège d'environ deux mille enseignants et personnels périscolaires qui a défilé dans le 7e arrondissement de Lyon jeudi 13 janvier, le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer était la cible de la colère des manifestants. Les grévistes lui reprochaient un protocole sanitaire illisible contre le Covid-19 pour garder les classes ouvertes et plus globalement un manque de moyens humains dans l'Education nationale avec de nombreuses absences d'enseignants non remplacées par manque d'effectifs. Le taux de grévistes a été très important pour cette journée de mobilisation. L'académie de Lyon annonçait 36,10 % de grévistes dans le premier degré et 21, 60 % dans le second degré. Les syndicats annonçaient des taux de grève plus importants dans les établissements sondés, avec près de 50 % de grévistes dans les collèges et les lycées de l'académie selon le SNES-FSU, syndicat majoritaire dans le secondaire.
3 300 contractuels supplémentaires et 5 millions de masques FFP2
Quelques heures après les manifestations à Lyon et dans des dizaines de villes en France, le ministre de l'Education a donc rencontré les syndicats pour entendre leurs inquiétudes. Tard dans la soirée de jeudi, le ministre a ensuite fait plusieurs annonces. Jean-Michel Blanquer a annoncé que l'Education nationale allait faire appel à 3 300 contractuels supplémentaires pour remplacer les professeurs absents, en ayant "recours aux listes complémentaires, des personnes présentes sur les listes des concours", notamment pour l'école primaire.
Le ministre de l'Education a également affirmé que 5 millions de masques FFP2 - qui protègent mieux leur porteur contre le virus que les masques chirurgicaux - allaient être "diffusés dans le système scolaire", notamment pour les enseignants en maternelle, qui enseignent face à des enfants qui ne portent pas de masques.
Enfin, les enseignants exigeaient un report des épreuves anticipées du bac qui doivent se dérouler au mois de mars. Selon le corps enseignant, l'épidémie de Covid a fait prendre trop de retard aux élèves. Jean-Michel Blanquer a annoncé qu'il allait étudier la possibilité d'un report des épreuves d'enseignement de spécialité du bac en juin en concertation avec les "organisations représentatives" et le "conseil de la vie lycéenne".
En France, il faut toujours que des citoyens manifestent en nombre pour que les gouvernants regardent d'un peu plus près les problèmes... Les citoyens sont toujours pris pour des cons s'ils ne vont pas dans le sens des chefs...
Mais à la fin, ça ne change rien, les citoyens se font toujours balader...
Il est temps de construire la démocratie réelle directe.