Photo : Marie Allenou

Grève du 13 octobre : à quoi s'attendre dans l'éducation nationale à Lyon ?

L'intersyndicale appelle à une mobilisation massive, vendredi 13 octobre, "contre l'austérité, pour les salaires et l'égalité femmes-hommes". Dans l'éducation nationale, le mouvement devrait être suivi à Lyon.

Plus de quatre mois après la dernière journée de mobilisation contre la réforme des retraites, l'intersyndicale a appelé vendredi 13 octobre à une large mobilisation "contre l'austérité, pour les salaires et l'égalité femmes-hommes." Trois jours avant la conférence sociale sur les bas salaires, promise par Emmanuel Macron lors des "Rencontres de Saint-Denis", l'intersyndicale entend mettre la pression sur le gouvernement.

"Il y a une colère qui est énorme dans le pays, parce que le travail permet de moins en moins de vivre et donc c'est ce que nous allons dénoncer le 13 octobre" expliquait sur Franceinfo la semaine dernière la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet. Cette journée de mobilisation, qui s'inscrit d'ailleurs dans un large mouvement européen, devrait toucher de nombreux secteurs.


"La question des salaires est primordiale"
Quentin Beaud, secrétaire général CGT CGT Éduc'action du Rhône


Dans l'éducation nationale, l'appel à la grève à été relayé par plusieurs syndicats. Le mouvement pourrait toucher plusieurs établissements à Lyon et dans la région lyonnaise. "La question des salaires est primordiale, aussi bien pour les professeurs que pour les personnels précaires de l'éducation nationale" estime Quentin Beaud, secrétaire général CGT Éduc'action du Rhône. "Nous avons une grande partie de notre personnel qui est aujourd'hui payé en dessous du seuil de pauvreté. Il faut que ça cesse" détaille-il.

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"On s'attend à une grosse mobilisation dans ce secteur" avoue Samuel Delor, secrétaire adjoint CGT à la vie syndicale dans le Rhône. "Évidemment la question des retraites reste présente dans les mémoires, poursuit-il. Mais aujourd'hui, la principale préoccupation des salariés c'est la question des salaires, avec l'inflation actuelle, ce n'est plus vivable."

Si Quentin Beaud espère que cette mobilisation sera "très suivie", sans pouvoir à l'avance prédire le nombre de grévistes, il annonce déjà que d'autres actions de ce type sont prévues dans les prochaines semaines et les prochains mois. "C'est un mouvement sur la durée. Ce n'est que le début d'une longue lutte pour les salaires" conclut-il.

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