Grève des cheminots, manifestations contre la loi El Khomri, le mercredi 9 mars prochain devrait être mouvementé à Lyon et dans toute la France.
Le mercredi 9 mars s'annonce particulièrement noir dans les transports. La CGT, l'Unsa, Sud et la CFDT ont appelé à la grève le 9 mars prochain pour demander des recrutements, une hausse des salaires et des garanties sur les conditions de travail des cheminots. C'est la première fois depuis 2013 que les quatre syndicats représentatifs de la SNCF font une action unitaire. Le préavis a été lancé ce lundi 29 février. La grève débutera le mardi 8 mars à 19 heures pour prendre fin le 10 mars à 8 heures.
L'ampleur de la mobilisation n'est pas encore connue puisque les agents n'ont pas encore pu déposer leur préavis de grève, mais la mobilisation devrait être conséquente pour Sébastien Gillet, secrétaire régional de Sud Rail Lyon : "Les cheminots se sentent très concernés par la protection de leur statut et par l'annonce des attaques contre le Code du travail dans la loi El Khomri. Tout ça va forcément faire grossir le mouvement".
Une manifestation contre la loi El Khomri suivie par les étudiants ?
Une loi Travail qui devrait aussi créer d'importantes manifestations dans la rue ce mercredi 9 mars. Les organisations de jeunesse (Unef, Solidaires Étudiant-e-s, UNL, Fidl et la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC)), la CGT et d'autres opposants au projet de loi El Khomri manifesteront ce mercredi 9 mars dans la rue pour exiger le retrait pur et simple du texte de loi.
Pour Fabrice Torro, président de l'Unef Lyon la grogne contre la loi travail monte chez les étudiants. "J'ai passé la journée sur l'université. Les étudiants en parlent. Ils sentent que la loi va les précariser. Notamment sur la durée du temps de travail et la diminution de leurs droits. On les appelle à manifester les 9, 22 et 31 mars prochain." Les modalités de la manifestation du 9 mars devraient être débattues ce soir entre les différents syndicats étudiants. L'objectif étant de faire un mouvement "unitaire pour ne pas diviser le mouvement social", conclu le président de l'Unef Lyon.
' On les appels ' pfffff