Les personnels de sept écoles, collèges et lycées de Vaulx-en-Velin ont annoncé se mettre en grève reconductible aujourd'hui pour protester contre la réforme Blanquer. Deux lycées de Vénissieux avaient déjà débrayé ce matin pour dénoncer des manques de moyens.
Un projet de loi qui ne passe toujours pas. A Vaulx-en-Velin, les personnels de sept établissements se sont mis en grève afin de protester contre la réforme du ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer. Le mouvement concerne les écoles Courcelles, Lorca et Anatole France, les collèges Valdo et Barbusse, le lycée Doisneau et le lycée professionnel Musset. La grève se veut "reconductible à partir de ce jour" selon un communiqué intitulé "Appel de Vaulx-en-Velin". Les grévistes expliquent se mobiliser "aux côtés des parents d'élèves en lutte" contre une loi considérée comme "une attaque sans précédent qui met en péril l'avenir des enfants de la maternelle à l'université." Le mouvement estime ne pas avoir été entendu lors de ses précédentes mobilisations, que ce soit lors de la grève du 19 mars ou encore des différentes journées "école morte" de ces derniers mois.
Plusieurs rassemblements prévus
Ce matin, déjà, les lycées Marcel Sembat et Marc Seguin à Vénissieux ont vu leur personnel débrayer pour protester contre un manque de personnel et de moyens. Plusieurs mobilisations se tiendront dans les prochains jours. La première, cet après-midi, se déroulera sur le parvis de l'opéra de Lyon à 16h pour une "vente aux enchères de l'éducation". Les grévistes se réuniront aussi demain dès 7h30 devant le collège Duclos et le lycée Musset, avant deux rendez-vous devant le rectorat, mercredi à 9h45 et jeudi à 14h30. Le mouvement appelle aussi "l'ensemble des personnels du 1er degré à déposer des intentions de grève." Au rang des principales revendications, les établissements de Vaulx-en-Velin pointent du doigt, entre autres, les "classes surchargées", la "qualité de l'enseignement dégradé" ou la "suppression de filières".
Pour rappel, lors des manifestations de décembre dernier, les lycées de l'Est lyonnais étaient déjà en première ligne pour protester contre la réforme du baccalauréat et de Parcoursup.