Fonction publique, taxis, contrôleurs aériens : ils sont nombreux à se mobiliser mardi 26 janvier. La principale revendication reste la revalorisation des salaires.
L’appel à la mobilisation des syndicats (CGT, FO, Solidaires, FSU) de la fonction publique est fortement suivi, d'autres secteurs se sont joints également au mouvement.
À Lyon, une manifestation est prévue à 10 heures au départ de la place Jean Macé et en direction de la Préfecture du Département du Rhône.
Mobilisation dans les écoles, les hôpitaux et les aéroports
Parmi les professions mobilisées par la grève on compte les enseignants opposés à la réforme du collège. Des perturbations sont donc à prévoir dans les lycées et collèges au niveau des cours, de la restauration et des activités périscolaires. Ces perturbations pourraient s'étendre jusqu'aux écoles de maternelle et de primaire.
Les syndicats d'établissements hospitaliers, comme le Vinatier, ont également fait part de leur participation au mouvement. Les lois de finances et de financement de la sécurité sociale sont au cœur de la protestation.
Enfin, les principaux syndicats de contrôleurs aériens ont annoncé leur participation au mouvement. À l'aéroport Lyon-Saint Exupéry, 20% des programmes de vols devraient être annulés en plus d'éventuels retards. La direction de l'aéroport recommande aux passagers de “contacter leur compagnie aérienne ou agent de voyages avant de se rendre à l'aéroport”.
Une unité syndicale pas absolue
Ce mouvement intersyndical intervient alors qu'une négociation salariale est prévue pour février, mais qu'elle “ne présente pas dans de bonnes conditions” selon les syndicats participants de la fonction publique.
De son côté, la CFDT n'a pas appelé à la grève. Dans un communiqué elle décrit comme “inadmissible” de “demander aux agents de perdre une journée de salaire pour obtenir ce que la négociation leur a déjà obtenu”.
Taxis contre VTC : des perturbations routières sont à prévoir
Dans un mouvement à part, les taxis seront également en grève. Ils sont susceptibles de perturber le trafic routier des principaux axes des grandes agglomérations, à Paris comme à Lyon.
Comme en juin 2015, ils protestent contre les VTC : évoquant une concurrence déloyale et n'hésitant pas à demander leur suppression.
À Lyon, les syndicats de taxis ont obtenu en décembre dernier le renforcement des contrôles contre les VTC.