La Métropole de Lyon a voté ce lundi 14 mars une aide d’urgence de 50 000 euros au collectif Alliance Urgences suite à l'invasion de la Russie en Ukraine.
Le collectif Alliance Urgence regroupe les Organisations non gouvernementales Action Contre la Faim, Care, Handicap International, Médecins du Monde, Plan International, Solidarités International.
L'aide de 50 000 euros a été votée ce lundi 14 mars, lors du conseil de la Métropole de Lyon. A l'unanimité. Tous groupes politiques confondus. "Elle va permettre aux 8 millions de personnes qui pourraient être affectées de leur apporter notamment une assistance alimentaire, médicale (soins d’urgence), monétaire, des solutions d’hygiène, d’abri, d’accès à l’eau ainsi qu’un soutien psychologique et psychosocial", explique la Métropole de Lyon.
Le @grandlyon s'engage aux côtés du peuple ukrainien à plus d'un égard. Rappel des faits par @SophiaPopoff en Conseil métropolitain :
✅ 50k € à diverses ONG
✅ coordo @SDMIS69
✅ dons de matériel à @Miasto_Lodz en Pologne
✅ prêt d'un lieu à @Lyon_Ukraine par @GrandLyonHab pic.twitter.com/dnM4gFMtlR— Sonia Zdorovtzoff (@SZdorovtzoff) March 14, 2022
"Face à cette crise internationale inédite, la Métropole de Lyon exprime son entière solidarité avec le peuple ukrainien, victime de cette guerre qui prend, chaque jour, de plus en plus d’ampleur. Pour répondre à l’urgence, nous nous mobilisons en soutenant ce collectif d’ONG expérimenté, capable d’apporter une réponse rapide et concrète aux besoins essentiels des habitants : l’accès à l’eau, la nutrition, la santé, les soins de première urgence, l’éducation ou encore la prise en charge des populations les plus fragiles ou en situation de handicap", souligne Bruno Bernard, le président de la Métropole de Lyon.
Certains membres de l'opposition, comme le député LREM Thomas Rudigoz (membre du groupe Progressistes et Républicains à la Métropole de Lyon), ont jugé "trop modeste" cette aide. "Nous irons plus loin dans les semaines qui viennent", a ajouté Bruno Bernard, le président de la Métropole de Lyon.
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L'Ukraine, c'est l'autre nous même de l'Europe. Pas de contentieux historique, culturel, religieux, économique avec ce peuple. Il va falloir faire de la place pour ces réfugiées de guerre. Nombre de ces femmes avec enfants ne pourront pas rapidement retourner en Ukraine et certaines jamais. De plus, les anciens pays socialo-communistes sont devenus les nouveaux fascistes : Russie, Chine, Corée nord, Syrie, Afghanistan, Venezuela.