La destruction de ce bâtiment de la place Gabriel-Péri avait fait l'objet d'échanges vifs entre Bruno Bernard et son prédecesseur lors du dernier conseil métropolitain.
L'ex-président de la métropole de Lyon David Kimelfeld ne cache pas sa satisfaction. Dans un tweet adressé à Bruno Bernard, il a relayé ce mardi 18 octobre dans l'après-midi un article publié dans Le Progrès, dans lequel la maire EELV du 3e arrondissement de Lyon Véronique Dubois-Bertrand, explique ne pas comprendre "tant d'atermoiements pour démolir" ce qu'elle juge être une "aberration architecturale", "qui tombe en ruine depuis sa livraison, bouche la place, coupe la perspective de la rue Moncey qui devrait arriver sur le Rhône et transforme la place Ballanche en une planque à dealers". "Il faut qu'il y ait une décision rapide, maintenant".
Mesure réclamée par l'opposition
Elle partage ainsi la position exprimée par David Kimelfeld (Progressist, qui lors du dernier conseil métropolitain, ainsi que du dernier conseil municipal, avait interpellé les élus de la majorité pour réclamer la destruction de ce bâtiment, perçu par lui comme la source d'une partie des problèmes d'insécurité et de nuisances que connaît le quartier de la Guillotière.
La maire du 3eme arrondissement de #Lyon et également conseillère métropolitaine de la majorité lui répond dans @leprogreslyon aujourd’hui.
Peut-être l’entendra-t-il elle mieux que moi… pic.twitter.com/UkSWUDPa5F— David Kimelfeld (@DavidKimelfeld) October 18, 2022
Bruno Bernard avait répondu en questionnant la nécessité d'une telle opération. "Et quel impact de la démolition du petit Clip sur les problèmes réels d'incivilité et d'insécurité dans le quartier?" avait-il opposé à son prédécesseur, soulevant par ailleurs l'enjeu du coût d'une telle opération. "La maire du 3e arrondissement de Lyon et également conseillère métropolitaine de la majorité lui répond dans Le Progrès aujourd'hui. Peut-être l'entendra-t-il mieux que moi..." a-t-il tweeté cet après-midi.
Le Clip a été bâti volontairement convexe côté pont pour occuper tout l'espace de l'esplanade de l'ancien Prisunic, que les populations orientales occupaient et où des marchés de seconde zone se tenaient. Cette décision politique remonte à 1980. Autant dire que quand les politiques de droite ou de gauche font de l'urbanisme, les résultats sont probants 40 ans après. Et je doute qu'une forêt urbaine résolve la question des trafics...bien au contraire.
Quand on mettra réellement les pieds dans les "affaires immobilières" dans ce quartier, tout un tas d'hypocrisies tomberont.
En attendant, ça continue de jouer la carte de "l'insécurité" ! 😀