Dans une décision du 14 mars, le conseil d'État a annulé la relaxe disciplinaire d'un enseignant de l'université Lyon 2 accusé de harcèlement sexuel.
Le Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche (Cneser) va devoir revoir sa copie. Le Conseil d'État a annulé la relaxe d'un professeur de Lyon 2 accusé d'harcèlement sexuel par la section disciplinaire du Cneser, révèle Mediacités.
Les faits remontent à 2017. Une doctorante se confie l'université Lyon 2 et accuse son directeur de thèse de harcèlement sexuel. En avril 2018, la section disciplinaire de l'université Lyon 2 suspend pendant un an le professeur. Qui fait appel et obtient gain de cause. Le Cneser annule la décision de Lyon 2 en septembre 2020, et relaxe le professeur.
Une décision finalement remise en cause par le Conseil d'État, qui pointe du doigt la non-validité des preuves utilisées pour cette relaxe. Le Cneser avait utilisé un mail où la doctorante aurait présenté "ses excuses pour son attitude liée à son état de souffrance et de fragilité psychologique à cette époque". Mais ce mail venait en réalité d'une autre étudiante, sans lien avec la situation. L'affaire va donc devoir être à nouveau examinée par le Cneser.