Harlem Shake : comment l'OL peut rivaliser face à l'ASSE

Lyon VS Saint-Etienne : quand l'affrontement n'a pas lieu dans un stade, il se déplace sur celui du Harlem Shake. Premier club de Ligue 1 à s'amuser avec cette nouvelle mode, Saint-Étienne a déclenché des envies de faire mieux à Lyon. Comment l'OL peut-il rivaliser face à l'ASSE ? Sera-t-il accusé de suivre le mouvement ?

Début février 2013, une vidéo nommée Do the Harlem Shake apparait. Quatre Japonais déguisés dansent de manière décalée sur le morceau de musique Harlem Shake de Baauer. Rapidement, des parodies arrivent de toute part sur la toile. Le cahier des charges du bon Harlem Shake prend alors forme. La vidéo doit faire une trentaine de secondes. Durant la première partie, un individu masqué danse dans l'indifférence générale. D'un coup, dans la seconde partie, l'orgie totale fait son apparition. Des personnages costumés mimant parfois des actes sexuels dansent tandis qu'un des protagonistes peut continuer de rester de marbre dans son coin.

Saint-Étienne : premier club à se lancer

Premier club de ligue 1 à réaliser un Harlem Shake, l'ASSE a publié sa vidéo le 4 mars. En moins de trois jours, elle a été vue plus d'un million de fois sur Youtube. Son succès ne pouvait pas être ignoré par l'Olympique lyonnais. Mercredi 6 mars, Samuel Umtiti a défié les joueurs stéphanois en affirmant : "J’ai vu le Harlem Shake de l’ASSE mais ce n’est pas le plus impressionnant que j’ai vu. On en prépare un et on va faire le buzz".

De son côté l'ASSE a visiblement rapidement oublié les valeurs de bonne humeur du Harlem Shake. Son entraineur Christophe Galtier agacé a répondu dans la foulée à Samuel Umtiti : "C’est normal ils font toujours mieux. Surtout lui". Entre temps, déconnecté de la guerre régionale, le FC Nantes a dévoilé lui aussi son Harlem Shake qui s'étire un peu trop en longueur pour être efficace. Dans ce contexte explosif, l'OL peut-il rivaliser avec le Harlem Shake des stéphanois ?

Un phénomène récupéré de toute part

Un mois après son lancement, le phénomène commence a être récupéré par les marques et il ne serait pas étonnant de voir prochainement arriver des publicités reprenant le thème. Les Simpson eux-mêmes se sont pliés à la mode. Dès lors, le Harlem Shake est à deux doigts de provoquer l'overdose collective et les prochains qui arriveront, comme celui de l'OL, devront rivaliser de folie et d'imagination pour faire le buzz à leur tour. En se lançant en premier, Saint-Étienne a imposé ses règles et Lyon n'a pas le droit de copier ce qui se fait ailleurs sous peine d'être accusé de simplement suivre son ennemi de toujours.

Oublier le marketing

Seule une action spontanée des joueurs, sans que le marketing s'en mêle, parviendra à apporter suffisamment de fraicheur pour un Harlem Shake parfaitement réussi. Les déguisements devront être au rendez-vous, de même que la bonne humeur et un petit grain de folie. De même, toutes les générations de joueurs devront être présentes, pour montrer qu'il s'agit bien d'une action collective et non pas de quelques individualités.

Enfin, il ne faudra pas tomber dans l'erreur du FC Nantes. Le Harlem Shake doit être court et efficace. Reste une interrogation : le staff jouera-t-il le jeu, lui aussi ? La présence d'un Jean-Michel Aulas ou d'un Rémi Garde pourrait changer radicalement la donne. Mieux encore, Yoann Gourcuff dansant en s'amusant ou jouant le rôle de l'homme stoïque, et voilà que le Harlem Shake de l'OL rentrerait dans les livres d'histoire ! En attendant, la pression est désormais sur les épaules de Lyon qui n'a pas d'autre choix que de faire mieux que Saint-Étienne. Reste la possibilité ultime, impossible, apocalyptique : un Harlem Shake commun entre l'OL et l'ASSE : mais le monde est-il prêt ?

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