Que ce soit dans le Rhône ou en Rhône-Alpes, le chômage augmente pour ceux qui n'exercent aucune activité tandis qu'il baisse si l'on intègre ceux qui ont une activité à temps partiel. Explications.
Non, monsieur le Président, l'inversion de la courbe du chômage n'a rien d'évident, pas plus en France qu'en Rhône-Alpes ou dans le Rhône. Nous avons cherché une preuve de cette baisse promise dans les courbes. Or celles-ci expriment des tendances contrastées.
Au niveau régional, le chômage a augmenté de 0,8% sur un mois pour la catégorie A, mais a baissé de 0,4% pour les catégories ABC qui intègrent les chômeurs exerçant une activité à temps partiel. Sur un an, la tendance est mauvaise (+ 3,9% et + 5,3%). Même phénomène au niveau départemental : hausse pour la catégorie A (+1,2%), mais recul pour les catégories ABC (- 0,1%). Là encore, sur un an, il n'y a pas photo (+ 5% et + 6,1%). A noter que le Rhône accuse la plus forte hausse du chômage (catégorie A) sur un an des huit départements rhônalpins.
- nombre de demandeurs d'emplois dans le Rhône
- nombre de demandeurs d'emploi en Rhône-Alpes
Observons à présent la situation des jeunes de moins de 25 ans, hissée priorité nationale du Président de la République. Elle n'est pas vraiment encourageante non plus. Au niveau régional, le chômage augmente de 0,8% sur un mois pour la catégorie A, mais baisse (-1,6%) pour les catégories ABC. Sur un an, la situation s'est améliorée pour la catégorie A (-0,8%) mais s'aggrave pour les catégories ABC (+0,8%). A l'échelle du Rhône, le chômage des jeunes augmente pour la catégorie A (+ 1,1%) mais baisse pour les catégories ABC (- 1,7%). Sur un an, la courbe est nettement croissante (+1,5% et +2,5%).
- nombre de demandeurs d'emploi de moins de 25 ans dans le Rhône
- nombre de demandeurs d'emplois de moins de 25 ans en Rhône-Alpes
Ces quatre graphiques présentent un point commun : la baisse du chômage sur un mois pour les catégories ABC, que ce soit dans le Rhône ou en Rhône-Alpes, pour les jeunes ou toutes catégories confondues. Ces trois ensembles amalgament les demandeurs d'emploi sans aucun travail (cat. A) à ceux exerçant à temps partiel et recherchant un temps plein (cat. B et C). Deux hypothèses peuvent expliquer ce contraste : soit les demandeurs d'emploi travaillant à temps partiel ont décroché un emploi à temps plein, sortant des effectifs de Pôle Emploi ; soit ils ont perdu leur poste, venant grossir les statistiques de chômeurs sans activité. Le recul du nombre de chômeurs, toutes catégories confondues, incite toutefois à penser que nombre d'entre eux ont bien recouvré un emploi à temps plein.
alors le baronnet, il en dit quoi ?lui, en osmose avec son pote AULAS, se justifiait de créer des milliers d'emplois avec la construction d'un nouveau stade, alors qu'il s'agit d'un transfertet que pendant la construction, allez compter les ouvriers locaux qui travaillent sur le site ... Ils sont portugais, polonais et espagnols ... BRAVO mr le fonctionnaire cumulard ! vous qui ne connaissez même pas le prix d'une baguette
bon article, bonnes remarques