CCVA Villeurbanne hébergement d'urgence
Des familles hébergées au CCVA de Villeurbanne le 9 novembre 2023. (Photo de JEFF PACHOUD / AFP)

Hébergement d’urgence : un rassemblement pour exiger la réquisition des logements vacants 

Un rassemblement est organisé devant l’Hôtel de Ville ce jeudi à l’occasion du conseil municipal pour demander à Grégory Doucet la réquisition des logements vacants pour les personnes à la rue. 

Alors que la trêve hivernale a débuté le 1er novembre dernier, l’hébergement d’urgence reste un enjeu de taille dans la métropole lyonnaise. À l’appel de parents d’élèves, de personnels éducatifs, militants et élus, un rassemblement est organisé ce jeudi 14 novembre à 18 heures devant l’Hôtel de Ville de Lyon à l’occasion du conseil municipal afin d’enjoindre Grégory Doucet de réquisitionner les logements vacants. 

"C’est intolérable !"

Les différents acteurs dénoncent notamment dans leur communiqué publié le 13 novembre l’expulsion ordonnée par la municipalité de 168 personnes qui s’étaient mises à l’abri dans le gymnase Dargent (8e arr.) le 3 mai dernier. "C’est intolérable !, déplorent-ils, avant d’ajouter, Tout comme le choix qu’a fait le Maire de Lyon depuis des mois de ne pas recourir à son pouvoir de réquisition pour loger les personnes à la rue. Cela alors que leur nombre explose, dont des centaines d’enfants et de femmes. Cela alors que l’État et la Métropole de Lyon faillissent à leur responsabilité de garantir à toutes et tous un hébergement d’urgence... et expulsent eux aussi !"

Alors que le gouvernement d’Emmanuel Macron "ne garantit pas un toit aux centaines de milliers de personnes à la rue", militants, élus et personnels éducatifs estiment que c’est "donc à la mairie de Lyon d'agir. Et d’amener la Métropole et les villes voisines à faire de même. Car quand l’État est défaillant, si les élus locaux sont fondés à engager des procédures judiciaires à son encontre, cela ne peut suffire. L’urgence impose aux maires de pallier cette situation en usant eux-mêmes de leur pouvoir de réquisition". Et d’ajouter : "Il n’y a, dans l’immédiat, pas d’autre solution que la réquisition par le maire de Lyon d’une partie des 25 000 logements vacants dans la ville pour permettre de loger ces personnes à la rue."

Lire aussi : Hébergement d'urgence : "La mairie de Lyon entretient un rapport ambigu avec l’État"

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