Hélène Geoffroy, maire PS de Vaulx-en-Velin et porte-parole de la campagne présidentielle d’Anne Hidalgo est l’invitée de 6 minutes chrono. Elle oppose sa confiance aux difficultés rencontrées par sa candidate et son parti.
Mi-janvier Hélène Geoffroy a intégré l’équipe de campagne d’Anne Hidalgo qui lui a d’ailleurs rendu visite à Vaulx-en-Velin. Ancienne candidate pour prendre les rênes du PS au dernier congrès sur une ligne autonomiste, “le canal historique” dixit Hélène Geoffroy, elle assure qu’un retrait de la maire de Paris n’est pas envisageable. “J’ai porté depuis longtemps le principe que nous, les socialistes, devons avoir un candidat pour porter cette gauche de gouvernement”, martèle-t-elle. “Il ne s’agit pas de continuer coûte que coûte, mais de passer enfin au moment où nous allons parler des vrais sujets. Depuis l’automne, Anne Hidalgo parle de pouvoir d’achat (…) Ses propositions sont là. Elle a remis le travail au coeur du programme. Nous allons être entendu, car nous parlons de la vie des gens”, veut croire Hélène Geoffroy.
Une primaire populaire qui ne change rien
“Nous allons pouvoir débattre de la capacité à gérer et c’est un avantage. Aucun autre parti de gauche n’a cette force. Chaque fois que nous avons été aux responsabilités, nous avons changé la société de façon durable”, positive la maire de Vaulx-en-Velin. Elle ne s’inquiète pas non plus des divisions de la gauche ni du très mauvais score réalisé par Anne Hidalgo dans une primaire populaire dont le corps électoral penchait à gauche : “les principaux candidats de gauche ne souhaitaient pas y participer. Je ne sais pas ce qui a été noté (…). On peut s’interroger sur une primaire qui n’a pas permis de débats. L’électorat inscrit était-il celui de Christiane Taubira ? Ça ne permet pas de régler la question de la candidature unique à gauche”.
Atteindre les 5% de votants, sinon fini les remboursements de frais de campagne
Le PS n'a pas à se revendiquer de gauche, comme toujours "ce n'est pas celui qui est", argument de maternelle, Si ses membres s'étaient comportés en défenseurs de gauche il n'en seraient pas à moins de 5 %, après avoir soutenu un ancien ministre de Hollande, de nombreux ralliements, partisans de la loi Elkomri ,
""Anne Hidalgo parle de pouvoir d’achat """, que des émotions le pays exige des faits. Elle tente de nous refaire le coup du programme commun, ; élisez nous , on verra après, !! on a vu
"nous, les socialistes, devons avoir 5%, sinon nenni du remboursement des frais de campagne !