Hépatite B : les labos pharmaceutiques dans le collimateur

Le tribunal de grande instance de Nanterre a reconnu le lien de causalité entre la vaccination et l'apparition de la maladie jugeant qu'il apparaissait des "présomptions précises, graves et concordantes".
Cette décision est une première en France, depuis que la Cour de cassation avait, en 2003, estimé que le lien de causalité entre le vaccin et la maladie ne pouvait être établi.
Cette décision risque d'amorcer un mouvement de fond. En France, des centaines de plaintes ont été déposées devant la justice.

Dans le numéro 650 de Lyon Capitale (12 février 2008), nous avions fait état de la mise en examen du laboratoire lyonnais Sanofi Pasteur MSD et de l'un de ses dirigeants, pour "tromperie" et "homicide involontaire", après le décès, en 1998, d'une patiente de 28 ans, morte des suites d'une sclérose en plaques.
Nous avons interrogé le laboratoire, demandé l'avis du Comité technique des vaccinations, dont le président est un médecin lyonnais, et recueilli le témoignage d'une villeurbannaise vaccinée contre l'hépatite B, aujourd'hui atteinte d'une maladie auto-immune de la famille de la sclérose en plaques, qui envisage de porter plainte contre Sanofi Pasteur.

Emmanuelle, 31 ans, vaccinée et malade

Benoît Soubeyran, directeur médical de Sanofi-Pasteur MSD France.

Daniel Floret , chef du service d'urgence et de réanimation pédiatrique à l'hôpital Edouard-Herriot et président du Comité technique des vaccinations

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