Au XVIIe siècle, Lyon se dote de prestigieuses constructions, dont certaines comme l’hôtel de ville, le palais Saint-Pierre et l’Hôtel-Dieu ponctuent encore aujourd’hui la ville et façonnent son identité, tandis que les places des Terreaux et de Bellecour sont aménagées. En contrepoint de ces fastueux monuments subsistent des pépites architecturales insoupçonnées. Étonnants escaliers, anciens clos ou coquettes impostes. témoignent de la ferveur religieuse qui marque alors la ville et d’une architecture qui s’affranchit des règles de la Renaissance.
À la fin du XVIe siècle, Lyon, sévèrement affecté par les guerres de Religion, perd son rôle de carrefour économique et de place financière européenne. Un déclin néanmoins compensé aux siècles suivants par le développement de l’industrie de la soie, Lyon s’affichant au XVIIe siècle comme la deuxième ville du royaume. Le XVIIe siècle est ainsi marqué par une centralisation du pouvoir politique, à laquelle la ville de Lyon n’échappe pas. Si le Consulat se dote d’un superbe hôtel de ville, son domaine d’action n’en est pas moins bientôt restreint à l’urbanisme et à l’assistance publique. Ses membres, pratiquement tous désignés par le roi, passent de douze à quatre.Il vous reste 88 % de l'article à lire.
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