Le groupe des élus socialistes de Vénissieux s’offusque de la situation. “La Sacoviv laisse les habitants sans solution”, dénoncent-ils.
À la résidence du Couloud, au 53 rue des Martyrs-de-la-Résistance à Vénissieux, les locataires sont dans une impasse. 7 logements sur les 10 de l'allée sont envahis par les punaises de lit. Ces insectes qui se cachent dans les fentes des planchers, les recoins des habitations et les lits piquent et provoquent des démangeaisons. Principalement sur les bras, les jambes et le dos.
Nadia Valdaura, une des habitantes de la résidence, est à bout de nerfs : "Depuis un mois, je dors par terre. Mes deux enfants de 12 ans et 9 ans ont été piqués. J'ai tout démonté chez moi – le canapé, les lits... – et nous avons traité avec des fumigènes, mais les puces ne sont pas parties... Nous ne sommes pas des professionnels de la désinfection", se désole-t-elle.
La Sacoviv, le bailleur social qui gère l'immeuble, n'a pour le moment pas proposé de traiter les logements. "Pourtant, la Sacoviv a été alertée de ce problème depuis 2010. Une locataire avait déjà fait un signalement puis porté plainte, mais le bailleur n'a pas bougé", déplore Nadia Valdaura.
Le groupe des élus socialistes de Vénissieux, dans un communiqué de presse, s'offusque de cette situation : "Malgré les appels à l'aide répétés du collectif des locataires, le bailleur, la Sacoviv, laisse les habitants sans solution. C'est une attitude indifférente et désinvolte que notre groupe désapprouve fortement." Les élus socialistes demandent de traiter globalement les logements et les parties communes et de débarrasser les caves et les encombrants de la résidence.
De même depuis quelques mois sur les logements sociaux à la DUCHERE.Juste une question, si quelqu'un peut me répondre : comment ces punaises arrivent t'elles ??? Merci
Les punaises de lits sont essentiellement transportées par les personnes d'un hébergement à un autre, le plus souvent à leur insu dans les bagages... Petites elles se cachent car n'aiment pas la lumière et bien souvent les voyageurs ne les voient pas et les déposent au gré de leurs arrêts dans les chambres qu'ils occupent... Elles peuvent aussi être rapportées dans des meubles achetés en brocante.