FRONT POPULAIRE
Les quatre candidats du Nouveau front populaire à Lyon. (@NC)

"Honteux", "déni de démocratie" : les députés NFP du Rhône réagissent à la réélection de Yaël Braun-Pivet 

Jeudi 18 juillet, Yaël Braun-Pivet a été réélue présidente de l’Assemblée nationale à l’issue du troisième scrutin avec 220 voix. Le candidat NFP, le député communiste André Chassaigne, en a obtenu 207. 

Yaël Braun-Pivet a finalement été réélue présidente de l’Assemblée nationale hier, jeudi 18 juillet, à l’issue d’un troisième scrutin incertain avec 220 voix. André Chassaigne, candidat pour le Nouveau Front Populaire (NFP) et député communiste du Puy-de-Dôme en a, lui, récolté 207 et Sébastien Chenu, candidat du Rassemblement national, 141. 

Arrivé en tête lors des élections législatives, le NFP espérait gagner le perchoir de l’Assemblée nationale, à défaut de se mettre d’accord sur le nom d’un potentiel Premier ministre. Mais après plus de six heures de vote et de trois tours serrés, Yaël Braun-Pivet a finalement été réélue, forçant l’alliance de gauche à retourner à la case départ. 

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"Honteux", "déni de démocratie"

Dans le Rhône, les députés de gauche n'ont pas manqué de réagir tour à tour dans la soirée sur leur compte X (ex-Twitter). Marie-Charlotte Garin (Les Écologistes), députée de la 3e circonscription, a estimé que "le vote de l’Assemblée nationale ce soir ne reflète pas la réalité des urnes aux législatives. L’alliance macroniste-LR est faite pour empêcher la volonté des Français que le NFP gouverne." Et d’ajouter : "De retour au perchoir, Yaël Braun-Pivet, nous ressert la même soupe qu’il y a deux ans sur la nouvelle méthode. Non seulement c’est indigeste mais en plus on se moque de nous."

Élue dans la 1ere circonscription, Anaïs Belouassa-Cherifi (LFI) a jugé le résultat "honteux." "Yaël Braun-Pivet réélue avec 14 voix d’avance, alors que le macronisme a perdu les trois dernières élections. Pendant ce temps, 17 ministres ont voté, ne respectant pas la séparation des pouvoirs." Même constat du côté de Gabriel Amard (LFI), député de la 6e circonscription : "Ces combines pour des places ça ne fait pas une majorité politique, a-t-il déclaré avant d’ajouter, Vous pouvez compter sur nous, nous défendrons le vote des Français face à ce déni de démocratie."

Sandrine Runel (PS), députée de la 4e circonscription, a quant à elle jugé que le camp présidentiel avait "profité des voix de droite pour garder le perchoir (…), comme si rien ne s’était passé le 7 juillet." Et Boris Tavernier, député de la 2e circonscription, d'ajouter : "C'est ignorer la volonté des millions d'électeurs qui ont fait du front populaire la première force politique de l'hémicycle !"

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