Nommé l’été dernier directeur du centre hospitalier Le Vinatier, Pascal Mariotti traîne une réputation de fin politicien doublé d’un technocrate autoritaire sans langue de bois. En prime, des soupçons d’emploi fictif pèsent sur lui.
“Des salopards ! D’abjects salopards !” Quand Pascal Mariotti est irrité, il dit ce qu’il pense, sans détour ni ménagement. Les noms d’oiseaux sont destinés à l’agence régionale de santé (ARS), chargée de la mise en œuvre de la politique de santé. “Il faudra les punir, ces salopards de l’ARS – j’insiste sur le mot “salopards” – qui donnent des leçons aux autres, alors qu’ils sont dans la même situation !” La situation dont parle l’actuel directeur du Vinatier était celle de son épouse, lorsqu’il était à la tête du centre hospitalier Alpes-Isère de Saint-Égrève, l’un des principaux hôpitaux psychiatriques de la région. À l’époque, le projet régional de santé (PRS) arrêté par le directeur général de l’ARS Rhône-Alpes prévoit la création d’un “centre ressource pour la formation en psychiatrie et santé mentale”.Il vous reste 73 % de l'article à lire.
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