Après que deux familles se sont affrontées la semaine dernière au sein des urgences de l’hôpital Edouard-Herriot, dont un individu menaçant d’utiliser des armes blanches, une réflexion pour renforcer la sécurité est en cours.
L'un des patients agressé au sein même du service d'urgence de l'hôpital Edouard-Herriot a été sauvé par le personnel soignant. Dans un reportage tourné par France 3 Rhône-Alpes, un témoin explique que c'est bien l'un d'entre eux "qui a réussi à retirer l'arme blanche qu'un individu avait dans la main au moment où il souhaitait passer à l'acte". Un épisode violent qui semble avoir marqué les esprits.
En réaction à cela, la direction de l'hôpital décide de renforcer la sécurité du pavillon A et du service d'urgence par l'installation de sas de sécurité et de vitres de protection, mais aussi par une plus grande présence de caméras de surveillance.
Les syndicats déplorent également des effectifs de personnels insuffisants. Une infirmière explique un fonctionnement "en flux tendu" et l'impossibilité de remplacer le personnel dans le cas d'une absence au dernier moment. Elle précise qu'il arrive parfois qu'une infirmière soit seule pour assurer ses soins dans un service entier.
Comme souvent, il faudra attendre une grave altercation pour prendre des mesures plus coercitives.