Les travaux "de fourmi" de l'Hôtel-Dieu livrent leurs premiers résultats, avec la rénovation de la chapelle de la Vierge, sur la partie droite de la chapelle. Les opérations s'attèlent désormais à la chapelle des fonts baptismaux.
Entamée en 2012, la restauration de la chapelle de l’Hôtel-Dieu commence à montrer ses premiers résultats. La chapelle de la Vierge (ci-contre) a été entièrement nettoyée dans le but d’effacer près d’un siècle et demi de poussière, âge des ornementations remises en état. Cette phase maintenant terminée, la chapelle des fonts baptismaux est à son tour entrée dans sa phase de rénovation, qui doit durer jusqu’en mars 2014. L’année prochaine, les chapelles Saint-Joseph et du Sacré-Cœur auront-elles aussi droit à leur lifting, mais pour l’instant, la luminosité de la Chapelle de la Vierge tranche encore avec le reste de l’édifice, toujours aussi sombre (CF. photo ci-dessus).
Une luminosité renforcée par la rénovation des treize vitraux de la Chapelle de l’Hôtel-Dieu, qui laissent désormais pénétrer la lumière du soleil dans l’établissement. « Les restaurateurs ont travaillé de jour avec des projecteurs, tant la chapelle était peu éclairée » explique Didier Reppelin, maître d’œuvre des travaux.
Un financement en grande partie privé
Tour à tour, les différents acteurs de cette restauration ont vanté les mérites de l’équipe qui en a eu la charge. Un travail de fourmi avec pour seuls instruments des « cotons-tiges et de compresses, précise Didier Reppelin. Il n’y avait pas un centimètre carré de vide. La remise en état a d’ailleurs permis de découvrir la plus grande collection de décors en trompe-l’œil à Lyon ».
Financés grâce à des mécènes privés, des subventions et des dons, les travaux de restauration vont progressivement s’étendre aux autres parties de la chapelle. Seul financement public, l’Etat subventionne la deuxième phase des travaux à hauteur de 117.000 euros. Un mécénat d’envergure devrait d’ailleurs être lancé afin de financer les travaux de la nef et du chœur. Une pratique qui a prouvé son efficacité pour cette première phase. La fondation Pays de France du Crédit Agricole Centre-Est a financé la restauration des tableaux et de la chapelle de la Vierge à hauteur de 360.000 euros, alors que la fondation GDF Suez a dépensé 76.000 euros pour la rénovation des vitraux. Des exemples qui devront en inspirer d’autres afin de redonner tout son éclat à la chapelle de l’Hôtel-Dieu.