L'exposition de Li Xin, en résonance avec la Biennale d'art contemporain de Lyon, s'achève ce soir à la chapelle de l'Hôtel-Dieu. Le lieu s'inscrit dans le parcours artistique du Nouvel Institut franco-chinois.
Cet automne, la Chapelle de l’Hôtel-Dieu s'inscrivait dans le parcours artistique Trames, mis en place par le Nouvel Institut Franco-Chinois dans cinq lieux lyonnais. Dans ce contexte, l'exposition Compassion de Li Xin y est visible jusqu'à ce soir, 18h30.
Organisée en résonance avec la Biennale d'art contemporain Manifesto of fragility, Compassion propose au spectateur de naviguer entre des panneaux d'encre anthracite invitant à la méditation. L'eau est un élément essentiel de l'œuvre de Li Xin. L'artiste "suit le mouvement d'une eau qui pleure. On peut pleurer de tristesse mais aussi de bonheur. L’essentiel est de ne pas chercher à arrêter ce mouvement et d’accompagner l’eau sur la toile ou sur le visage, comme une sainte Véronique", indique le Nouvel institut franco-chinois en évoquant son travail.
Dans la continuité de cette exposition, et dans le cadre du parcours Trames, il sera possible de découvrir jusqu'au 17 décembre l'exposition Impressions de Capucine Néouze à la Maison des Canuts, l'exposition Big Fish de Wang Enlai à la Fondation Renaud, au fort de Vaise, mais également Enf(r)ance, de l'artiste Mengzhi zheng au Nouvel Institut franco-chinois située au Fort Sainte-Irénée (Lyon 5e), ainsi que l'exposition Fragments de Lionel Sabatté, au Fourvière Hôtel.
Qui n'a pas eu sa petite biennale !