Ce juriste, plutôt classé à droite, fait l'unanimité à gauche et parmi les "personnalités extérieurs" qui siège au conseil d'administration. En toute logique. Premier à se dévoiler en juin pour prendre la succession de Guy Lavorel, il a clairement affiché la couleur du changement d'image et de pratique alors que l'université est engluée dans les affaires. Devenu le candidat de l'opposition, il n'a eu de cesse de s'afficher aux côtés des élus de l'université partis en guerre contre le report des élections. Seul Christian Philip, pouvait lui enlever la victoire. Son retrait à quelques jours du scrutin l'a définitivement assuré du succès. A 48 ans, ce spécialiste du droit de la famille va tenter de normaliser Lyon 3, avec "éthique et rigueur dans son fonctionnement". Le rapprochement avec les autres universités lyonnaises et l'application de la loi sur l'autonomie l'attendent aussi. Aura-t-il les épaules assez large pour mener à bien tous ces chantiers ? La question reste posée.