Ce lundi matin, plusieurs militants ont mené une action devant les locaux de la Traboule et de l’Agogé, dans le Vieux Lyon, pour demander leur fermeture et la dissolution des groupuscules d'extrême-droite les Remparts et Lyon Populaire.
Après la plainte déposée en février par Me Tammuze Al-Douri, avocat au barreau de Lyon, pour demander la dissolution du groupuscule les Remparts, une nouvelle action a été menée ce matin à Lyon. À l’initiative de Allan Brunon, l’attaché parlementaire du député LFI du Rhône Gabriel Amard, cette action a mobilisé une vingtaine de militants devant les locaux de La Traboule, bar associatif du groupuscule d’extrême droite les Remparts, ainsi que l’Agogé, son club de boxe, dans le Vieux Lyon (5e arr.). Plusieurs affiches ont été collées sur les portes des établissements.
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Fermeture des locaux et dissolution des groupuscules
Dans un communiqué publié ce lundi matin, les militants assument "une action symbolique pour dénoncer le silence du Ministre de l’Intérieur et de la Préfecture du Rhône alors que ces locaux sont identifiés depuis des années comme des lieux à partir desquels néonazis et identitaires préparent des actions violentes et appellent à la haine."
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Alors que le 6 février dernier, Sinisha Milinov, l’ancien porte-parole des Remparts, avait été condamné à six mois de prison ferme après une agression raciste, Allan Brunon déplore qu’"aucunes mesures sérieuses n’ont été engagées par le Ministre de l’Intérieur" depuis cette condamnation. Toujours dans le communiqué, les militants présents ce matin demandent la fermeture des locaux la Traboule et de l’Agogé, "la dissolution de leurs associations de gestion" et la dissolution des groupuscules les Rempart et Lyon Populaire.
D’autres actions à venir
Contacté par Lyon Capitale, Allan Brunon affirme que ces types d’actions "ont vocation à se répéter." "Nous voulons dire que nous n’avons pas peur, nous avons une responsabilité en tant que militants de la paix de lutter contre ces groupuscules d’extrême droite qui sèment la terreur à Lyon", explique l’attaché parlementaire. "L’extrême droite est chez elle nulle part", conclut-il.
Et pour combien les gentils manifestants, dopés à la désobéissance civile, ont-ils cassé et pillé ? Il est vrai que la GALE avait été dissoute ! Quant à JGL ?