La ville de Lyon a été libérée, jour pour jour, il y a 76 ans. Le 3 septembre 1944, outragée, brisée, martyrisée, selon les célèbres termes du Général de Gaulle prononcés à Paris, Lyon est aussi libérée. Après avoir énormément souffert pendant la guerre.
Enfin, Lyon est libérée le 3 septembre 1944. La 1re Division de la France Libre débarque place de l’Hôtel de Ville. Accompagnée des Forces françaises de l'intérieur, les Francs-Tireurs et Partisans (FTP) et l’infanterie américaine. Dans les rangs français, les soldats issues des colonies sont majoritaires.
Les Lyonnais font la fête. Et pour cause, la dernière année, 1944, a été terrible. Klaus Barbie, le chef de la Gestapo à Lyon, fait régner la terreur dans la ville. Mais aussi Paul Touvier, le chef de la milice à Lyon. Après les débarquements en Normandie et en Provence, les Allemands sont sur le reculoir. Rafles et pillages se multiplient. Des prisonniers de Montluc sont fusillés. Comme beaucoup d'autres.
Dans la nuit du 1er au 2 septembre, les forces françaises de l’intérieur (FFI) prennent possession de la Préfecture et de l’Hôtel de Ville. Le drapeau bleu-blanc-rouge fait de nouveau son apparition sur la façade.
Les Allemands fuient la ville en faisant sauter presque tous les ponts de Lyon. La Presqu'île est coupée du monde quelques heures. Le pont de l'Homme de la Roche et la passerelle Saint-Vincent résistent.
Le 3, les troupes françaises occupent totalement le centre de Lyon. "La Capitale de la Résistance" est enfin libre.
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Libérée... de la politique d'extrême droite allemande de l'époque.
Par contre, et malheureusement, l'extrême droite est toujours là, une de nos belles collines peut confirmer.