Après avoir baissés depuis 2 ou 3 ans, les prix de l'immobilier à Lyon "ont enfin cessé de chuter", annonce la FNAIM du Rhône lors de sa conférence de presse sur les chiffres du marché immobilier au premier semestre 2016.
"Les tensions qui affectent le contexte économique hexagonal n'ont pas de prise sur le marché lyonnais", précise la FNAIM du Rhône qui a souhaité confirmer que "l'augmentation très nette du volume des transactions, accompagnée d'une hausse des prix parfaitement maîtrisée, confirme la bonne santé d'un secteur qui regarde l'avenir avec optimisme". Alors que le premier semestre 2015 avait fait augmenter le nombre de transactions à des chiffres qui n'avaient pas été atteint depuis près de 5 ans, la progression a été bien moins forte au premier semestre de l'année 2016. Un constat qui n'inquiète pas le président de la FNAIM du Rhône, Jean Chavot, qui "parie volontiers sur une stabilité des ventes pour l'année prochaine" plutôt que d'annoncer une tendance à la progression. Il précise "qu'à ce niveau là, que le marché progresse ou recule de 1 à 2 % n'est pas significatif. Car au bout d'un moment, nous avons tout simplement moins de biens à vendre".
"Les programmes neufs sont insuffisants, on ne peut donc pas aller plus loin"
Si la FNAIM souhaite une augmentation du volume de ventes, il faudrait compter sur "une embellie rapide au niveau des chiffres de la construction". Cependant, "les programmes neufs sont insuffisants; on ne peut donc pas aller plus loin", estime Jean Chavot. L'autre option pour augmenter les ventes serait de parier sur "une forte augmentation de la population lyonnaise", ce qui parait aujourd'hui "peu probable" pour la FNAIM du Rhône.
"Les prix devraient se stabiliser durablement"
Au cours des douze derniers mois, les prix de vente de l'immobilier dans le département du Rhône avaient augmenté de 1,4 %. Un chiffre qui est pour la FNAIM, "plutôt un signe de stabilité" et qui "ne traduit aucune tendance de fond". Jean Chavot est revenu sur la stabilisation des prix du marché lyonnais en insistant sur le fait que le marché lyonnais "n'est pas spéculatif. L'évolution sur 10 ans le prouve. Il n'y a pas eu d'inflation galopante suivie d'une chute vertigineuse pour corriger un éventuel emballement" a-t-il précisé.