La crise sanitaire a fait infléchir la tendance à la hausse des prix de l’immobilier dans la métropole de Lyon. Un an après, alors que débute 2021, et que les conséquences économiques ne se sont pas encore vraiment fait sentir, le secteur immobilier lyonnais, pour plusieurs raisons, semble outillé afin d’encaisser un éventuel choc et de poursuivre, même plus modérément, sur sa bonne dynamique.
C’était il y a un an, un siècle, une éternité. Au mois de mars 2020, notre cahier immobilier affichait une progression de 11,5 % sur un an à Lyon et de 4,4 % au cours des trois derniers mois (voir prix dans les tableau en bas de cet article). Le virus existait, lointain, n’était qu’indien ou chinois. Ce même mois où la Covid-19 a mis à l’arrêt le pays. L’immobilier s’en est trouvé également stoppé. Depuis sa fenêtre, chacun s’est mis à rêver d’un printemps au balcon. D’autres aspiraient au soleil sur une terrasse ou à un extérieur près de Lyon. “Une pièce pour faire un bureau ne serait pas du luxe”, imaginaient certains, un marmot dans les bras, assis dans leur cuisine, afin de participer à une énième réunion en visio. “Le premier confinement a obligé de nombreux ménages à se questionner sur leurs envies, leur logement, la vie qu’ils souhaiteraient mener”, nous confiait un agent immobilier à l’époque. De fait, le retard pris au printemps a très rapidement été rattrapé durant l’été. “Sur 2020, on est quasiment au même niveau de vente que 2019 qui était un très bon cru. En termes de prix, on a des augmentations de +5,4 % sur Lyon. Si l’on reparle des volumes, on a dépassé le million de ventes alors que beaucoup de gens prédisaient une chute fatale. Ça n’a été le cas ni sur le cumul ni sur les prix”, explique Nicolas Bouscasse, président de la Fnaim Rhône.Des prix pour la première fois en très légère baisse
Il vous reste 87 % de l'article à lire.
Article réservé à nos abonnés.