Le marché de l’immobilier tertiaire connaît un essor continu depuis plusieurs années dans la métropole de Lyon. Première ville de province française, elle se hisse désormais au niveau des grandes places européennes. Avec un nouveau record en 2019 pour les locaux de bureaux, alors que les surfaces industrielles se déplacent en périphérie.
Lyon devant Barcelone et Amsterdam. Le rêve de voir la capitale des Gaules rivaliser avec les grandes métropoles européennes est devenu réalité sur un point au moins : l’immobilier de bureaux. Avec 6,6 millions de mètres carrés cumulés, la métropole rhodanienne est la première de province au niveau national sur ce secteur. Avec un nouveau record à la clé en 2019, selon les chiffres présentés en grande pompe par CBRE, (numéro un mondial du conseil en immobilier d’entreprise) fin novembre, à la Cité internationale. La concrétisation d’une attractivité économique désormais célèbre jusqu’à l’étranger, portée par quelques quartiers phares. Le taux élevé de précommercialisation du marché lyonnais (55 %) prouve la confiance des investisseurs, alors que le taux de rendement (3,7 % en moyenne, mais 4,5 % pour To-Lyon et plus de 5 % pour Urban Garden à Gerland) illustre son efficacité. Enfin, les taux de remplissage (83 % pour To-Lyon en quelques semaines) démontrent l’absence de risques.Un cru 2019 millésimé
Il vous reste 77 % de l'article à lire.
Article réservé à nos abonnés.