“Depuis dix ans, on voit une diversification qui s’opère, avec une montée en puissance des locations l’été. On peut voir les ‘réfugiés climatiques’ qui fuient les 40°C. Ici il fait 28°C au pire de la canicule.
“Depuis dix ans, on voit une diversification qui s’opère, avec une montée en puissance des locations l’été. On peut voir les ‘réfugiés climatiques’ qui fuient les 40°C. Ici il fait 28°C au pire de la canicule.
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Immobilier : l’insolent succès des stations de ski

Une oasis dans un marché national au ralenti : l’immobilier des stations de ski des Alpes ne faiblit pas, quels que soient les soubresauts de la vie économique du pays. L’année 2025 s’annonce déjà excellente et l’horizon des JO d’hiver en 2030 laisse présager le meilleur malgré une réglementation plus contraignante sur les locations touristiques.

Une oasis dans un marché national au ralenti : l’immobilier des stations de ski des Alpes ne faiblit pas, quels que soient les soubresauts de la vie économique du pays. L’année 2025 s’annonce déjà excellente et l’horizon des JO d’hiver en 2030 laisse présager le meilleur malgré une réglementation plus contraignante sur les locations touristiques. “Si je prends une photo de mon bureau, vous allez comprendre directement pourquoi les gens continuent de désirer la montagne”, s’amuse Thomas Arnéodo, le dirigeant du groupe immobilier du même nom, situé dans la station d’Avoriaz dans un écrin de nature fait de roche, de sapins enneigés et de sommets brillant au soleil. “Quand tout va bien dans le reste du pays, chez nous ça va très bien. Quand ça va mal ailleurs, au pire les prix stagnent chez nous mais généralement ils augmentent juste moins vite, mais ils ne baissent pas, et encore moins en stations de ski. C’est la valeur refuge des valeurs refuges”, constate celui qui est aussi référent national de la Fnaim pour le tourisme. De fait, du point de vue de l’immobilier, les stations de ski des Alpes françaises font preuve d’une exceptionnelle résilience, bien loin des convulsions économiques que connaissent les plaines, et notamment les prix des logements de la région lyonnaise (-13 % en deux ans). Rien qu’au dernier trimestre de 2024, on compte plus de compromis de vente signés en Haute-Savoie que dans le Rhône (observatoire Interkab), alors que le département alpin compte deux fois moins d’habitants. Dans le même temps, les prix ne se sont pas effondrés malgré de fortes variations des taux de crédit immobilier en 2024. Résultat, il faut toujours compter entre 4 478 euros le mètre carré (Morillon) et 13 680 euros le mètre carré (Val-d’Isère) pour s’offrir un logement – hors luxe – parmi les vingt stations les plus attractives du territoire de la Savoie Mont Blanc (Savoie et Haute-Savoie). Un dynamisme encore très lié à la saison hivernale (40 millions de nuitées) et à l’activité ski bien que, réchauffement climatique oblige, les stations restent à présent ouvertes quasiment toute l’année.

Une demande structurelle

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