L'incendie qui s'est déclaré ce mardi matin à Villeurbanne, près de Lyon, est désormais maîtrisé. Les premières analyses montrent une dégradation de la qualité de l'air sur une zone très précise, à cause de l’accroissement des poussières.
Les pompiers sont parvenus à maîtriser le feu qui s'était déclaré dans une pépinière d'entreprise ce mardi matin vers 7 heures à Villeurbanne, près de Lyon. Plus de 5 000 m² sur 10 000 ont été dévorés par les flammes. La zone n'était pas classée SEVESO, les lieux regroupant plusieurs start-ups, dont une entreprise spécialisée dans le recyclage des batteries.
Comme le veut le protocole après chaque incendie de ce type, une analyse de la qualité de l'air a été effectuée. Selon la préfecture: "Le nuage de fumée génère temporairement un accroissement de poussières dans l’air, qui en dégrade la qualité. Des mesures et des analyses ont été effectuées par les sapeurs-pompiers. Celles-ci ne relèvent aucune substance dangereuse pour la santé et seront reconduites les prochains jours". Ce sont essentiellement des bureaux qui ont été détruits par les flammes. L'incendie ne s'est pas propagé aux sites industriels présents à proximité grâce à l'action des pompiers.
Par ailleurs, selon Atmo Auvergne-Rhône-Alpes : "Une élévation ponctuelle des taux de particules dans l’air a été relevée sur plusieurs sites de l’agglomération lyonnaise, notamment en bordure du périphérique à Lyon et à Vaulx-en-Velin, entre 9h30 et 11h30. Le maxima horaire mesuré est de 205 µg/m3 en bordure du périphérique, 39 µg/m3 à Vaulx-en-Velin. Sans être exceptionnels, ces taux mettent en évidence un impact probable de l’incendie. A 11h30, les taux de particules étaient en baisse et retrouvaient des valeurs plus habituelles". Il est possible de consulter les taux de particules dans l'air via ce site (voir ici).