Selon la CGT du Rhône, ce sont “les pouvoirs publics, les politiques qui ont fait devenir une patiente criminelle” dans l’affaire de l’incendie survenu à Paris dans la nuit de lundi à mardi qui a fait dix morts.
Dans un communiqué, la section Santé et Action sociale CGT du Rhône, a dénoncé l'action des pouvoirs publics après l'incendie qui a fait dix morts dans un. “Le fait divers du 16e arrondissement de Paris met malheureusement en lumière tout ce que les militants de nos syndicats sur l’ensemble du pays dénoncent sur le terrain. Manque et réduction constante du personnel, fermeture de lits qui amène saturation des urgences psychiatriques et des hôpitaux psychiatriques, fermeture de centre médico-psychologique, qui avec des équipes précaires et réduites n’ont plu les moyens d’assurer la prévention, le suivi des patients, sur un territoire de plus en plus grand”, écrit le syndicat. Selon ce dernier ce sont “les pouvoirs publics, les politiques qui ont fait devenir une patiente criminelle.” “Ne fermons pas les yeux, les responsables sont devant nous, ils sont Président, ministres, directeurs d’ARS. Ils sont aussi députés et sénateurs, ce sont toutes celles et ceux qui soutiennent les lois votées ces dernières années ainsi que les budgets qui cassent le service de santé public...la nouvelle loi santé ne fera qu’aggraver les choses si on laisse faire”, ont-ils conclu.
Pour le moment la piste criminelle est privilégiée dans l'enquête sur l'incendie. Une habitante de l'immeuble incendiée a été interpellée. Cette dernière à déjà un lourd passé psychiatrique. Son dernier séjour en hôpital spécialisé s'était terminé le 30 janvier dernier, selon le procureur de Paris.
La CGT se plaint du manque de fric, mais n'a toujours pas compris que le fric manquera toujours (monnaie = outil d'échange, et on n'échange pas contre quelque chose d'abondant : la base de la valeur c'est la rareté relative)
et qu'on est piégé par ce système tant qu'on utilise cet outil...