Des panaches de fumées consécutifs à l'arrêt d'une unité de production ont été observés, ce vendredi, sur la troche de la raffinerie de Feyzin. L'incident était toujours en cours ce samedi matin, comme le précise l'observatoire Atmo Auvergne-Rhône-Alpes.
Nombreux sont les Lyonnais à l'avoir remarqué. La torche de Feyzin s'est transformée en feu de joie, ce vendredi, laissant échappé un panache de fumée. Un phénomène en réalité dû à un incident technique au sein de la raffinerie, comme le note l'observatoire Atmo Auvergne-Rhône-Alpes, en charge d'évaluer la qualité de l'air. "Vendredi 22 mars, nous avons été informés par la Raffinerie de Feyzin d’un incident technique durant la nuit ayant conduit à l'arrêt d'une unité de production, prévient l'organisme par voie de communiqué (lire ici). Conformément aux procédures de sécurité de l'établissement, cet arrêt entraîne la combustion de gaz à la torche pouvant produire un panache de fumées."
Augmentation des polluants dans l'air
L'incident a provoqué une augmentation des taux de de dioxyde de soufre (SO2) et des composés organiques volatils (COV), selon les mesures des capteurs situées aux alentours de la raffinerie, à Feyzin et au stade de Saint-Fons. "Les taux de particules et d'oxydes d'azote ont également ont également augmenté de façon significative sur l'ensemble du bassin lyonnais en matinée, sans non plus atteindre des valeurs inhabituelles, ajoute Atmo Air-Rhône-Alpes. Aucun dépassement de seuil réglementaire n'est à cette heure constaté."
Facteurs globaux
La dégradation de la qualité de l'air, vendredi, serait dû à des facteurs plus globaux assure l'observatoire. "Vent très faible", "inversion de température", "fort ensoleillement" et "douceur journalière des températures", seraient ainsi venues soutenir la formation de particules secondaires, alimentée par "l'ensemble des sources (industries dont raffinerie, agriculture, chauffage, trafic routier)", selon Atmo. La qualité de l'air est annoncée meilleure ce samedi (lire ici).
Face à cette dictature qu'est la pollution de notre ville, comment faut-il réagir ?
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- laisser faire parce qu'il faut être "économiquement réaliste" ?
- décapiter les nantis comme au temps de la révolution ?
- commencer par arrêter de faire croire qu'il y a de la pollution parce qu'il "n'y a pas assez de vent" pour la chasser chez les voisins ?
- mettre toutes notre société à plat, carte sur table, et fondez une société postmonétaire qui n'a plus aucun "intérêt monétaire" à polluer l'avenir de la race humaine et à biaiser ses contrôles ?
(je suis pour cette dernière option comme vous l'avez deviné).