Le collectif d'habitants du cœur de Lyon estime que “la Presqu’île Nord n’a pas retrouvé les nuits calmes et sereines”, malgré les mesures adoptées par les autorités locales.
Dans un communiqué, le collectif Presqu'île a fait un premier bilan des deux derniers week-ends dans le centre de Lyon. Une “réunion de crise” a eu lieu le 20 septembre dernier en présence du maire de Lyon Gérard Collomb, de la préfète déléguée à la sécurité Emmanuelle Dubée et du président de la Métropole, David Kimelfeld. Ces derniers ont proposé la mise en place de plusieurs mesures comme l'interdiction de circuler la nuit rues Édouard Herriot, Gasparin, Émile Zola et place des Jacobins, l'utilisation de barrages routiers, l’accroissement des effectifs des polices municipale et nationale, la video-verbalisation et la pose de barrières rétractables.
Pourtant selon le collectif, ces propositions ont pour le moment eu un “résultat très inégal”. “Si un calme certain est revenu sur le périmètre restreint de la rue Édouard Herriot - Jacobins - Grenette - Gasparin - Émile Zola, depuis 15 jours, de nombreux témoignages sur notre page Facebook font état de débordements inacceptables sur les quais de Saône entre Terreaux et Bellecour, rue de la Barre ou encore aux abords de la place des Terreaux”, regrettent-ils.
“Nous réitérons donc nos demandes auprès des autorités compétentes et maintenant averties afin qu’elles déploient et coordonnent tous les moyens nécessaires pour que la tranquillité et la sécurité soient enfin rétablies pour l’ensemble des habitants dans ce secteur”, a conclu Presqu'île en colère.
La seule mesure efficace serait d'édifier un mur de 12m tout autour de la zone UNESCO (pourquoi pas en effet intégrer Croix-Rousse à la Presqu’île) avec quelques points d'entrées munis de miradors et gardé nuits et jours par une mil... heu.. une police municipale armée jusqu'aux dents. Ne pourraient entrer dans cette zone que les résidents, les touristes ayant réservé sur internet (et Airnb...) et les livreurs assermentés mais de 6h à 8h uniquement. La "populace" serait reléguée à la périphérie de cette zone protégée, à qui on ne donnerait à manger que des protéines en croquette et dont on materait les révoltes à coup de matraque... Attendez un peu... C'est curieux, si on ajoute à ça le réchauffement climatique et la pollution galopante, ça me rappelle furieusement Soleil Vert... Ce film sorti en 1973 place son action en 2022. Encore un effort, on y est presque !
+1!
Nos bourgeois de la presqu’ile découvrent ce que vivent depuis des décennies des millions de francais habitants en banlieue. Le plus triste c’est qu’ils pensent vraiment que le problème pourra etre réglé au niveau municipal...