L’université Lyon 3 rassure : les personnes proches de l’étudiante décédée d’une infection invasive à méningocoque, samedi, ont été repérées et traitées.
La jeune femme de 21 ans étudiait dans la faculté de langues de l'université Lyon 3, en L2, sur le site de la Manufacture des tabacs. Les symptômes de la maladie, une infection invasive à méningocoque, se sont déclarés samedi, et l'étudiante victime de cette infection généralisée fulgurante est décédée dans la soirée.
En raison de sa gravité et de son important risque épidémique, cette pathologie est une maladie à déclaration obligatoire (comme la tuberculose, par exemple). Le médecin ayant constaté l'infection a donc appelé l'agence régionale de santé (ARS).
"L'ARS a rapidement contacté l'entourage de la jeune femme, dont sa meilleure amie, qui a pu lister les personnes qui lui étaient proches, raconte Marion Sindezingue, médecin directeur du service de médecine préventive de l'université Lyon 3. Puis, l'ARS nous a appelés lundi pour que nous recherchions d'autres étudiants proches."
Peu d’étudiants se sont signalés
Par “proches”, le médecin entend des personnes ayant été en contact étroit, “en face à face, à moins d’un mètre, pendant une heure”. "Pas forcément juste un étudiant assis à côté d'elle en amphi."
Sept personnes, sans compter la famille, ont donc reçu un traitement antibiotique préventif. L'université a en effet informé les étudiants de la filière de la jeune femme, lundi après-midi, invitant ceux qui pensaient avoir été proches d'elle à se manifester. Aucun de ceux qui ont contacté le service de médecine préventive n'a été traité.
"On a surtout eu des appels de parents paniqués", reconnaît Marion Sindezingue, qui souligne que "la bactérie a une résistance à l'extérieur". Le risque épidémique semble donc avoir été écarté. L'université signale par ailleurs que des psychologues sont disponibles à la fac, pour soutenir les étudiants choqués par le décès de leur camarade.
L'autre question est : où et comment cette jeune femme a contracté cette maladie ?