Lundi 4 mars 2024, la France est devenue le premier pays au monde à inscrire l'interruption volontaire de grossesse (IVG) dans sa Constitution. Dans le Rhône, sénateurs et députés ont très majoritairement voté en faveur de cette inscription.
Après les votes favorables de l’Assemblée nationale fin janvier et du Sénat fin février, l’inscription de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution française ne faisait guère de doute, mais encore fallait-il que le Congrès, qui réunit les deux chambres, achève l'examen de cette révision constitutionnelle historique. Réunis lundi 4 mars au château de Versailles, les parlementaires ont très largement approuvé cette décision avec un vote favorable de 780 parlementaires, contre seulement 72 voix contre, issues essentiellement de la droite et de l'extrême droite.
13 votes pour sur 14 chez les députés du Rhône
"La loi détermine les conditions dans lesquelles s'exerce la liberté garantie à la femme d'avoir recours à une interruption volontaire de grossesse", peut-on désormais lire à l'article 34 de la Constitution. La France est ainsi devenue le premier pays au monde à inscrire l'interruption volontaire de grossesse (IVG) dans sa Constitution, à l’heure où plusieurs pays, dont les États-Unis ou des pays d’Europe de l’Est, à l’instar de la Pologne, ont entrepris de faire reculer le droit à l’avortement.
Dans le Rhône, comme lors des votes au Sénat et à l’Assemblée nationale, les parlementaires se sont majoritairement exprimés en faveur de l’inscription de l’IVG dans la Constitution. La quasi totalité des 14 députés du département, qu’ils soient Renaissance, Écologistes, Modem, LFI ou LR ont voté en faveur du texte. Exception faite de la député Les Républicains de la 8e circonscription du Rhône, Nathalie Serre, qui a voté contre. Confirmant ainsi sa position prise à l’Assemblée nationale. Il convient également de relever les votes cette fois favorables des députés Modem Blandine Brocard et Cyrille Isaac-Sibille qui s’étaient abstenus, pour la première, et n’avaient pas pris part au vote, pour le second, le 30 janvier à l’Assemblée.
Pour :
- Thomas Rudigoz (Renaissance) 1re circonscription du Rhône ;
- Hubert Julien-Laferrière (Non affilié) 2e circonscription du Rhône ;
- Marie-Charlotte Garin (Écologiste) 3e circonscription du Rhône ;
- Anne Brugnera (Renaissance) 4e circonscription du Rhône ;
- Blandine Brocard (Modem) 5e circonscription du Rhône ;
- Gabriel Amard (LFI) 6e circonscription du Rhône ;
- Alexandre Vincendet (LR) 7e circonscription du Rhône ;
- Alexandre Portier (LR) 9e circonscription du Rhône ;
- Thomas Gassilloud (Renaissance) 10e circonscription du Rhône ;
- Jean-Luc Fugit (Renaissance) 11e circonscription du Rhône ;
- Cyrille Isaac-Sibille (Modem) 12e circonscription du Rhône ;
- Sarah Tanzilli (Renaissance) 13e circonscription du Rhône ;
- Idir Boumertit (LFI) 14e circonscription du Rhône.
Contre
- Nathalie Serre (LR) 8e circonscription du Rhône.
Des votes dispersés chez les sénateurs
Du côté des sept sénateurs du Rhône, les votes n’ont pas changé par rapport à ceux exprimés la semaine dernière lors de l’examen de cette révision constitutionnelle au Palais Bourbon. Les quatre sénateurs de gauche ont voté pour, à l’inverse des sénateurs LR. Le conseiller municipal Etienne Blanc à une nouvelle fois voter contre le texte, comme Catherine Di Folco, et l’ancien maire d’Oullins et actuel président de la Commission des lois François-Noël Buffet s’est abstenu.
Pour
- Thomas Dossus (Écologiste) ;
- Raymonde Poncet Monge (Écologiste) ;
- Gilbert-Luc Devinaz (Socialiste) ;
- Bernard Fialaire (Parti radical).
Abstention
- François-Noël Buffet (LR).
Contre
- Catherine Di Folco (LR) ;
- Etienne Blanc (LR).
Oui pour IVG en cas de viol, sinon préservatif. J'espère qu'il y aura quand même des contrôles.
Le corps des femmes appartient aux femmes. Point barre.
Vous ne devez pas être une femme ou avoir la religion comme valeur dominante pour tenir de tels propos.
Qui a voté
C est pas la question l IVG est heureusement légale
Ce qui n est pas encore légal c est l aide active à mourir
Une loi est urgente