Largement adopté par le Sénat mercredi soir, l’inscription de l’IVG dans la Constitution a franchi un grand pas et va pouvoir être entérinée lundi à Versailles par le Parlement. Dans le Rhône, deux sénateurs ont voté contre le texte.
Saluant une "avancée immense", mercredi soir le Premier ministre Gabriel Attal déclarait "il y a des jours qui marquent l'histoire politique et parlementaire de notre pays". Quelques minutes auparavant, le Sénat adoptait largement le projet de loi constitutionnelle relatif à la liberté de recourir à l'interruption volontaire de grossesse avec 267 votes pour et 50 votes contre.
Dans un hémicycle à majorité de droite et alors que le sujet continue de cliver la société, notamment du côté d’une frange plus conservatrice de la droite et du centre, l’obstacle du Sénat a finalement été franchit sans problème par le texte du gouvernement, puisque celui-ci n’a pas modifié le texte, ouvrant la porte à son inscription dès la semaine prochaine dans la Constitution. À ce titre, le Parlement se réunira en Congrès mardi 4 mars à Versailles pour se prononcer définitivement. Une majorité des trois cinquièmes sera nécessaire pour ce vote, mais celui-ci ne fait que peu de doute après les votes favorables de la chambre successifs des deux Assemblées.
Des votes dispersés dans le département
Dans le Rhône, qui compte sept sénateurs, les votes se sont majoritairement orientés vers le "Pour". Les quatre sénateurs de gauche ont ainsi voté favorablement le texte, à savoir Gilbert-Luc Devinaz (Groupe Socialiste), Bernard Fialaire (Parti radical) et Thomas Dossus, Raymonde Poncet Monge (Groupe écologiste), comme le reste des 64 élus de leur groupe.
Dans les rangs des Républicains où 72 élus se sont prononcés en faveur du texte, on ne trouve aucun parlementaire du Rhône. Le conseiller municipal Etienne Blanc à ainsi voter contre le texte, comme Catherine Di Folco, et l’ancien maire d’Oullins et actuel président de la Commission des lois François-Noël Buffet s’est abstenu.
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