Plaque commémorative en la mémoire de la rafle de la rue Sainte-Catherine

Inscriptions antisémites rue Saint-Catherine à Lyon : les élus réagissent

Une plaque en mémoire des 86 personnes arrêtées par la Gestapo le 9 février 1943 rue Saint-Catherine a été dégrade dans le 1er arrondissement de Lyon ce matin. 

De nombreuses personnalités politiques lyonnaises ont dénoncé ce lundi les inscriptions taguées sur la plaque en la mémoire des 86 personnes arrêtées par la Gestapo le 9 février 1943 rue Saint-Catherine. “Mon Lyon c’est celui de la capitale de la résistance. Voir ainsi souillée la plaque commémorative de la rue Sainte-Catherine et la mémoire des victimes du nazisme est une insulte et un coup porté à chaque Lyonnais. Nous effacerons au plus vite les traces de cette infamie”, a déclaré Gérard Collomb, le maire de Lyon sur Twitter. 

Dégrader la plaque commémorative de la Rue Sainte-Catherine, c’est piétiner la mémoire de ceux que la Gestapo a raflé, ce 9 février 1943. 84 personnes déportées. Parmi eux, seuls 4 survivants. Aujourd’hui, plus encore, je souhaite leur rendre hommage. Nous ne les oublierons pas”, a écrit de son côté David Kimelfeld, le président de la métropole de Lyon. 

Elliott Aubin, élu du 1er arrondissement de Lyon a lui déclaré : “Je condamne fermement la dégradation de la plaque commémorative de la rue Sainte-Catherine. À la mémoire des Juifs raflés par la Gestapo le 9 février 1943. Tout doit être fait pour retrouver les auteurs de cet acte honteux”.

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