L’institut Paul-Bocuse s’agrandit et inaugurera, d’ici la fin 2022, son nouveau site, à deux pas de l’établissement d’origine, dans le château de la Roseraie, qui sera affublé de deux ailes afin d’accueillir 22 salles de classe et un amphithéâtre.
Le campus de l'institut Paul-Bocuse, l’une des plus prestigieuses écoles hôtelières et culinaires du monde, pourra accueillir les 2 500 étudiants d’ici dix ans (1 200 actuellement) souhaités par la direction. Un billet à 37 millions d’euros, financé en partie par vingt entreprises mécènes et la fondation G&G Pélisson (Gérard Pélisson est co-fondateur de l’école). Pour Frédéric Bout, président de l’Association de défense des valeurs de l’institut Paul-Bocuse, la question est de savoir si “les étudiants servent (...) de vaches à lait pour financer la Roseraie ou pour avoir de vrais cours”, expliquant que les frais de scolarité augmentent constamment.
Pour Anne Poinsignon, ancienne responsable de la promotion, du recrutement et des admissions de l’institut, “avec des effectifs qui vont doubler, la capacité en cuisine ne sera pas suffisante”, soulignant que l’école d’application “tend de moins en moins à être appliquée”. “On se dirige vers une école usine”, redoute Luc Ratsimbazafy, membre du conseil d’administration de l’association des anciens élèves.
En son temps, Paul Bocuse, ayant eu vent du projet, avait expliqué que c’était “une connerie”. Et monsieur Paul a toujours eu du nez.
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Lire aussi l'enquête de Lyon Capitale sur l'institut Paul-Bocuse ici
Pédagogie “vacillante”, modèle économique “douteux”, gouvernance “pas saine”… Les critiques, en interne, de l’une des plus prestigieuses écoles hôtelières et culinaires du monde se multiplient. Avec, sous le service à la cloche, la menace d’un procès entre Jérôme Bocuse et l’institut pour usage abusif du nom du “pape de la gastronomie”. La fin des haricots pour la grande école française ?
***En son temps, Paul Bocuse, ayant eu vent du projet, avait expliqué que c’était “une connerie”. Et monsieur Paul a toujours eu du nez.***.
Le pape a déjà eu raison avant l'heure!!
Confier la gestion du Sahara a des financiers l'année suivant il faudra acheter du sable ( Coluche).