De 15h à 16h30, ils ont sillonnés les rues de la Presqu'Ile et de la Guillotière avant de rejoindre l'Institut d'Etudes Politiques (IEP), avenue Berthelot. Arrivés dans la cours du musée de la Résistance (sur laquelle donne aussi l'IEP), les manifestants ont été pris en tenaille par les forces de l'ordre de chaque côté du bâtiment. C'est en rejoignant une annexe de sciences-po, rue Etienne Rognon que les deux premières interpellations (trois selon certains témoins) ont eu lieu. Vers les 17h. Pour assurer qu'aucune autre interpellation ne se produisent, des étudiants de l'IEP, alors en assemblée générale, ont fait une chaîne humaine pour les conduire dans les locaux.
'Un véritable guet-apens'
Là, après une heure de discussion avec des enseignants et responsable de l'IEP, les forces de l'ordre ont quitté les lieux. A partir de l'IEP, une cinquantaine de personnes se sont ensuite dirigées vers le commissariat de la place Jean Macé pour 'libérer les camarades'. Sur les lieux, la commissaire du 7e arrondissement leur a annoncé que leurs 'camarades' étaient au commissariat centrale rue Marius Berliet. Ils se sont alors dirigés vers le tram. Quelques mètres plus loin, deux voitures de police ont déboulé : plaquage au sol et interpellations de deux autres manifestants. Le tout, avec tirs de flashball. Il était 18h30
'Ils ont arrêté deux personnes masquées quatre heures après la manif. Comment peuvent-ils les reconnaître ?' S'interroge un témoin. 'On respecté même les feux de signalisation en marchant vers le tram. C'est un véritable guet-apens', commente un autre. Selon le commissariat du 7e arrondissement, quatre personnes ont été arrêtées pour 'outrage et jets de projectile en direction des forces de l'ordre'.'Il y a peut-être eu quelques insultes, conclut un manifestant, mais jamais il n'y a eu de jets de quoique ce soit'.
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