Au cours de l'intervention, deux syndicalistes étudiants ont été arrêtés. Tout d'abord, Florian, de la FSE, a été violemment interpellé au cours de la mêlée. Puis, Pascal, le porte-parole de SUD-Etudiants : alors qu'il tentait de rejoindre l'entrée de l'université voisine Lyon 3, pour se mettre à l'écart de l'intervention de la police, il a été saisi par des agents de police. Selon plusieurs témoignages, un autre étudiant a été conduit aux urgences pour une blessure à la tête.
Dans un communiqué, SUD-Etudiants condamne l'attitude du président de l'université Lyon 2, Claude Journès, "qui par son refus du dialogue et ses actes de provocation depuis le début du mouvement est directement responsable de la tournure qu'ont pris les événements". Mais les étudiant bloqueurs portent aussi une part de la responsabilité.
En votant le blocage la veille, les 300 étudiants grévistes présents sur le site des quais avaient parfaitement conscience qu'ils allaient devoir faire face aux forces de l'ordre qui, depuis le début de la semaine, n'étaient pas intervenues sur ce site. "On veut montrer le visage répressif de la présidence de Lyon 2, nous expliquait l'un des meneurs du mouvement. Elle n'hésitera pas à nous envoyer les CRS". Les événements de ce jeudi lui ont donné raison.
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