L'ancien premier adjoint de Gérard Collomb a expliqué qu'il se tenait à disposition pour proposer une candidature de conciliation entre Yann Cucherat et Georges Képénékian.
Dans une interview au journal Le Progrès, le député LREM Jean-Louis Touraine a fait part de sa volonté de proposer une “candidature de conciliation” pour la ville de Lyon pour réconcilier les listes de Yann Cucherat et George Képénékian. “Si on se rend compte que les candidatures n'aboutiront pas à une chance de succès, je serai disponible”, a déclaré l'ancien élu PS. La probabilité d'une telle réconciliation entre frères ennemis “n'est pas forte”, concède celui qui a été premier adjoint de Gérard Collomb entre 2001 et 2017.
Game of Thrones
“Rien de ce qui n'est dit avant un "mais" ne compte jamais vraiment”, s'amuse le personnage Benjen Stark dans Game of Thrones. On ne sait pas si Jean-Louis Touraine regarde la série, mais s’il a distillé dans son interview quelques compliments, il a surtout glissé, toujours après un “mais”, quelques tacles à ses amis politiques. “Yann est un garçon vraiment délicieux et d'une grande amabilité. Il a certainement un avenir prometteur, débute-t-il. Mais il est considéré comme n'ayant pas beaucoup d’expérience, répétant les éléments de langage qu'on lui a transmis la veille. Je ne souhaite pas que le nouveau maire tue le précédent, mais il faut que son originalité, sa singularité, sa personnalité et son délire de créativité soient manifestes. (…) Je crains que Yann Cucherat ne soit perçu que comme un maire d'arrondissement”.
Même procédé pour Gérard Collomb pour qui le député du Rhône dit avoir “beaucoup de respect”. “Il est l'homme du développement économique et de l'urbain. Mais pour la prochaine période, il y a de sa part, un manque objectif de prise en considération des problématiques environnementales et de justice sociale”, tance-t-il.
Et Georges Képénékian ? “C'est un ami. (…) Mais nous voyons, lui et moi, que sa candidature n'arrive pas à prendre. Difficile d'imaginer passer de 10% à 50% des intentions de vote”.
Lire "La gauche contre les Lumières" de Stéphanie ROZA (CNRS), pour ne pas mourir idiot.
Pourquoi un professeur de médecine ferait un bon maire ? Il l'a déjà été à Lyon 8°. Et alors !
Ancien PS, nouveau ! REM tout est dit.
C’est moyen en terme de renouvellement et de rajeunissement
Peut-être que sénateur, c’est plus adapté