Ce lundi a débuté, dans les Alpes françaises, la tournée d'inspections des installations pour les JO d'hiver 2030.
"La ligne d'arrivée n'est pas encore franchie" pour la candidature française aux JO d'hiver 2030, a averti la délégation du Comité international olympique (CIO), alors que débute lundi dans les Alpes une tournée d'inspection des sites pressentis. "Nous devons poser des questions aux présidents, au comité olympique, à la communauté, c'est une étape très importante", a indiqué le président de la Commission pour le futur hôte des Jeux Olympiques d'hiver du CIO, Karl Stoss.
"Nous avons encore un peu de travail à faire avec l'étude des sites, des villages olympiques, des réseaux de transports et des entretiens avec les maires et les athlètes concernés", a-t-il détaillé à La Clusaz (Haute-Savoie) au premier jour de cette visite d'une semaine.
Une décision finale le 23 ou 24 juillet
La décision finale sur la candidature française, désormais seule en lice et en phase ultime de "dialogue ciblé", est attendue les 23-24 juillet à Paris avant l'ouverture des Jeux 2024.
La commission a été accueillie dans un village sous bonne garde policière par Laurent Wauquiez et Renaud Muselier, présidents respectifs des régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur. Initiateurs de la candidature française, ils ont fait part de leur "fierté" de la voir entrer "dans la dernière ligne droite".
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Il s'agira de Jeux "sobres et durables", a insisté M. Wauquiez, critiquant ceux qui veulent "opposer sport et environnement". "Il faut réunir les deux (...) Les JO vont nous amener à aller plus loin en termes d'approches de notre montagne pour construire une montagne durable", a-t-il dit.
Les opposants réclament un référendum
Quelques militants du mouvement Extinction Rebellion Mont Blanc ont été empêchés de déployer dans le village une banderole réclamant la tenue d'un "référendum" sur les JO-2030. La candidature des Alpes Françaises, dès son lancement, a suscité une levée de boucliers des défenseurs de l'environnement qui rappellent notamment que la Cour des comptes a récemment mis en garde les stations sur la pérennité de leur modèle basé sur le ski dans un contexte de crise climatique.
Le sujet de la neige est "pris très au sérieux" par les organisateurs des JO, a assuré M. Wauquiez. "Toutes les stations qu'on a choisies sont des stations qui avec les évaluations les plus sceptiques ont de la neige en 2030", a-t-il souligné.
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Après la Haute-Savoie (ski de fond à La Clusaz et biathlon au Grand Bornand), la commission du CIO est attendue en Savoie sur les sites de ski alpin et luge-bobsleigh (La Plagne, Courchevel et Bozel), à Montgenèvre et Serre Chevalier dans les Hautes-Alpes (snowboard et le ski acrobatique) puis à Nice, qui devrait accueillir les sports de glace.
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"une montagne durable" qui a été formée il y a plus de 250 Ma !
Espérons que ces jeux ne seront pas attribués à AURA ce serait contre productif et de l argent fichu en l air