L'ancien Premier ministre Michel Barnier va prendre la tête du comité d'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques 2030, de manière bénévole, comme l'a annoncé Fabrice Pannekoucke, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes ce vendredi 20 décembre.
C'est une nomination qui cristallise depuis plusieurs semaines les débats. Qui choisir pour prendre la tête du comité d'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques 2030 (Cojop) ? Si la semaine dernière nos confrères de L'Equipe évoquaient les tensions pouvant exister à ce sujet entre le chef de l'Etat, Emmanuel Macron poussant pour la candidature de Martin Fourcade, et l'ancien président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez qui aimerait installer à la tête du Cojop l'ancien biathlète Vincent Jay, Fabrice Pannekoucke, actuel président de la Région Aura, a annoncé ce vendredi 20 décembre que Michel Barnier avait donné son accord pour prendre provisoirement la tête du comité d'organisation.
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"Les choses sont occupées à se consolider et à se structurer" a expliqué le président de Région au cours de l'assemblée plénière durant laquelle ce sujet des JO 2030 était débattu. "Mais dans ce délais, nous ne pouvons pas perdre de temps. Michel Barnier a accepté une mission bénévole et temporaire de préfiguration de ce comité d'organisation des JO".
Un duo Fourcade-Barnier à la tête du Cojop ?
L'ancien Premier ministre occupera donc la présidence du Cojop en attendant qu'une décision définitive soit prise. "C'est quelqu'un qui peut porter à la fois le patrimoine, l'histoire, l'expérience et le réseau nécessaire à l'organisation d'un évènement de la sorte" s'est félicité Fabrice Pannekoucke.
Si l'option Martin Fourcade semble être celle privilégiée pour prendre, à terme, la présidence du comité d'organisation, Michel Barnier pourrait tout de même voir son rôle être pérennisé. Selon Le Parisien, le Premier ministre le plus éphémère de la Ve république pourrait co-présider le comité avec l'ancien biathlète. Un scénario que Michel Barnier connait bien puisqu'en 1992, celui qui était alors député de la Savoie avait été nommé coprésident du Cojo pour les JO d'Albertville, aux côtés de Jean-Claude Killy, autre légende française du sport français.
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