JO 2030 d'hiver
Le président du comité olympique français David Lappartient (à gauche), la présidente du comité paralympique français Marie-Amelie Le Fur et le président de la région Auvergne-Rhone-Alpes Laurent Wauquiez présentent la candidature de la France pour les Jo d’hiver 2030 au CIO. (Photo de FRANCK FIFE / AFP)

JO 2030 : un coup d’accélérateur pour les stations alpines

Sauf retournement de situation, les Alpes françaises organiseront les Jeux olympiques d’hiver en 2030. Les stations de la région accueilleront les épreuves de ski.

La candidature, tardive, portée par les régions Auvergne-Rhône-Alpes et PACA a été retenue par le CIO. Une petite dizaine de stations, dont Courchevel, Le Grand-Bornand, La Plagne ou Val-d’Isère, devraient accueillir des épreuves et les nuitées d’hôtel qui vont avec. “Aujourd’hui, trente ans plus tard, nous vivons encore dans l’héritage des Jeux d’Albertville 1992. L’idée, c’est effectivement de pouvoir recapitaliser autour des bénéfices de ces grands événements avec d’abord une mise en lumière de nos territoires de manière totalement exceptionnelle. C’est aussi l’occasion d’accélérer sur les mobilités et sur des aménagements respectueux de nos territoires. On continuera de skier pendant des dizaines d’années, il est pertinent de pouvoir faire des Jeux”, assure Fabrice Pannekoucke, vice-président de la Région chargé de l’agriculture et des vallées et maire de Moûtiers, une ville au pied des stations de la Tarentaise. Pour les Jeux olympiques d’hiver de Milan en 2026, les organisateurs tablent sur trois milliards d’euros de retombées économiques.

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